vendredi 14 mai 2010

Je n'ai pas d'expérience

Je n'ai pas d'expérience, mais un peu quand même. Je vais depuis longtemps à des réunions, quelque soit le sujet, et je constate que les gens ne sont (parfois) pas organisés. La gestion de projet est une problématique en plein coeur de... tout (métiers, loisirs), et c'est difficile de la maîtriser quand on manque de temps.

1) Un projet bien préparé

Pour bien gérer un projet, il est essentiel de bien le préparer. Préparer une réunion, préparer un plan, préparer des objectifs, un cahier des charges, etc... C'est typiquement là que l'on manque de temps. Mais c'est essentiel pour que, par la suite, tout le monde se comprenne et soit d'accord.

2) La communication entre les intervenants

Chacun a sa façon de fonctionner et son vécu. Il me semble évident que le mot "pomme" commence par un "p". Ce n'est pas le cas de tout le monde, même si j'avoue, cet exemple est nul. En gros, il faut tout dire, tout demander, tout poser à plat. A chaque nouveau projet, on recommence du début.

Ce qu'on ne sait pas, on ne peut pas le deviner, et pour que chacun des membres du projet soit sur la même longueur d'onde : il faut communiquer.

Vous allez me dire que c'est facile de communiquer. Oui...
  • Sauf quand on pense que ça ne vaut pas la peine de préciser telle chose évidente,
  • Sauf quand on craint de déranger le collègue pour un "détail" (qui s'avèrera déterminant),
  • Sauf quand on est pris par d'autres projets et que l'échéance approche (plus le temps de vraiment poser les choses),
  • Sauf quand on n'a pas tous les contacts ou qu'on ne sait pas qui s'occupe de quoi (là c'est grave, quand même)...
Préparation efficace, communication claire... tout un programme !

Bien gérer un projet, c'est impossible. Il faut penser à tout. Or, qui n'oublie rien ? Qui pense toujours à tout dans toutes les circonstances ? On ne pensera jamais à tout, et il y aura toujours des ajustements à faire :
  • Finalement, cette page doit être divisée en 2.
  • Au fait, as-tu prévu un encadré pour les photos ?
  • Oublie le menu déroulant, on en a plus besoin.
  • J'ai pas encore confirmé avec le client, n'écris pas ta page pour l'instant !
  • Pourquoi vous avez changé le titre ? J'avais dit que...
  • En fait l'objectif de son site, c'est quoi ? C'est pour quelle cible ? (lol)
Mais ces ajustement font partie du projet : impossible de poser définitivement les choses si on n'a pas tous les éléments. Gérer un projet, c'est le gérer au début, au milieu, et jusqu'à la fin. On a rarement tous les éléments utiles dès le début du projet.

La gestion de projet, c'est préparer, vérifier, confirmer sans cesse, pour avancer efficacement et faire du bon travail, dans les délais. Je n'ai pas trop d'expérience, mais... j'ai déjà compris ça.

lundi 3 mai 2010

Dans "rédaction web", il y a "référencement" : ça se voit pas ?

Aujourd’hui je vous présente un article collaboratif, rédigé avec Pierre Mourotte, auteur d’un chouette blog sur la communication web-marketing. Notre idée, c’est que dans « rédaction web », il y a « référencement ». C’est implicitement compris dedans, mais pour nous, c’est logique !

Merci à Marie-Eve de m’accueillir sur son blog ! Nous sommes partis du constat que, dans les réalisations, « rédaction web » et « objectifs SEO » étaient trop souvent dissociés. Or cela nous semble être une erreur…

Le rédacteur web a 2 objectifs

Ecrire pour le web, ce n’est pas écrire un simple texte qui se retrouvera sur un site Internet, un texte auquel tout le monde pourra accéder gratuitement après un clic (au lieu d’acheter un magazine). C’est largement plus que ça. On n’écrit pas une page web sans penser à son référencement, même si le référencement semble être un gros monstre inaccessible, au premier abord. Et même si le rédacteur web ne peut pas se targuer d’être un référenceur, un vrai de vrai.

Les titres de niveaux (h1, h2 etc), les mots en gras, les liens internes… toutes ces mises en relief facilitent la lecture de l’internaute, oui, mais boostent le référencement aussi ! Ce n’est pas que le rédacteur web a le popotin entre 2 chaises, c’est qu’il a 2 objectifs à atteindre.

Mais ces 2 objectifs se rejoignent : bien référencer un site par son contenu, c’est satisfaire les besoins de l’internaute. Celui-ci trouve le site, lit les contenus, et dans le meilleur des cas il a trouvé ce qu’il cherchait. En gros, le rédacteur web est centré sur l’internaute. Aider l’internaute à trouver ce qu’il cherche, c’est le côté référencement, et lui donner les réponses à ses requêtes, le côté rédaction web.

Un professionnel de la rédaction web ne peut qu’être d’accord avec ces propos. Pour les référenceurs, « penser référencement » lorsqu’on rédige un article se fait sans y penser. Pour les non-référenceurs ou lorsqu’on débute, c’est moins facile. Pour moi qui viens de la communication, ce n’était pas forcément évident. Dans ce cas, la rédaction doit être centrée sur le lecteur. Si le contenu est cohérent et structuré, l’optimisation coulera de source ! Pensez donc à bien informer le lecteur et Google en fera de même !

2 métiers à part entière, qui se complètent

Par contre « référencement » ne s’arrête pas à « rédaction web ». C’est un métier complet et à part entière. Nous ne voulons en aucun cas dire que le rédacteur web peut faire tout le travail d’un référenceur.

De même que la rédaction n’est pas non plus à la portée de tout le monde, notamment des référenceurs… Il est certain que l’un n’englobe pas l’autre et que ces métiers sont complémentaires.

Référenceur et rédacteur web peuvent travailler ensemble, et c’est d’ailleurs fortement conseillé ! Le référenceur apporte des compétences plus techniques qui n’ont pas forcément avoir avec la rédaction web. Mais il a un rôle déterminant et doit guider le rédacteur web, notamment sur le choix des mots-clés à utiliser dans les contenus.

Le métier de référenceur

Le référenceur est au départ un technicien. Quelqu’un qui connait le fonctionnement du web et les moteurs de recherche et qui applique ses connaissances. 2 orientations du métier sont alors possibles : vers le marketing (webmarketeur) ou vers la communication (community manager). Qu’un référenceur penche vers l’un ou l’autre n’a pas en soi d’importance… s’il travaille en équipe !

Et le rédacteur ?

Le rédacteur rédige ! Jusque-là, rien de très nouveau… Pourtant, c’est ce qui fait toute la différence ! Souvent de profil littéraire, il réalise des articles de référencement, des articles marketing, des communiqués de presse, des contenus de site… Il est donc évident qu’il doit être, un peu comme le référenceur, particulièrement polyvalent dans ses compétences : communication (1 ?), marketing (2 ?), journaliste (3 ?)…

2 métiers particulièrement polyvalents donc. Le référenceur se fait souvent rédacteur et le rédacteur est un référenceur en puissance.

Alors, toujours à différencier référencement et rédaction web ?

mardi 27 avril 2010

Bientôt, très bientôt !

Comme certains le savent, l'heure tant attendue approche. Une page de ma vie va se tourner ! Quoique... je vais simplement continuer d'écrire mon livre avec *l'homme de ma vie*, parce que cela fait déjà quelques temps qu'on l'écrit ensemble. Mais quand même ! Si c'est dans la continuité des choses, ça n'empêche pas que c'est une grande étape, et que c'était même le but ultime de ma vie. Et puis surtout, ce n'est pas pour rien que je suis heureuse ici-bas. Dans 32 jours, je me marie avec *l'homme de ma vie* !

Avec cet événement de taille, je deviens une vraie madame, et je change de nom (un nom très classe en plus, vous verrez). Bonne raison pour changer de blog, acheter un vrai nom de domaine et retravailler un peu ma ligne éditoriale.

Pour cela, vous allez m'aider, vous, lecteurs assidus du blog de marjev depuis quelques mois. J'aimerais organiser les nouveaux articles de mon nouveau blog dans des catégories bien définies. Certains sujets me tiennent à coeur, comme :
  • l'écriture sous toutes ses formes : rédaction web, littérature, livres (quand j'aurai fini mes études, j'aurai peut-être le temps de lire), etc...
  • les internautes : leur comportement sur le web, leurs attentes, les stratégies à adopter...
  • la communication : c'est un peu la rencontre des 2 sujets précédents...
Et puis... quoi d'autre ? De quoi aimez-vous que je parle ? Qu'est-ce qui vous intéresse, et qu'est-ce qui vous ferait continuer à lire mon blog ? Donnez-moi vos idées !

Vous avez encore le temps de débattre : avec les dépenses effectuées pour le mariage tant attendu, je n'ai même pas de quoi acheter mon nom de domaine... Et puis, confortablement installés dans notre appart, mon mari et moi n'aurons pas Internet immédiatement. Ce qui va ralentir le processus ! Mais j'espère que cet été, je pourrais débarquer avec un nouveau blog tout design, tout bien pensé et qui reboostera mon activité sur le web ! J'espère aussi que vous l'aimerez, mais pour cela... lâchez vos com' ! :)

lundi 26 avril 2010

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir !

Combien de liens comportent ce genre de texte. Ici, toutes les réponses à vos questions, tout sur tel sujet, le secret de machin, et ce dont vous rêvez depuis tant d'années. Ces liens si prometteurs sont simplement là pour donner envie de cliquer : l'internaute est curieux.

On vous a bien eu !

Avec le recul, c'est quand même très drôle. Vous avez cliqué, alors que vous ne savez même pas ce que vous vouliez savoir. Peu importe que vous vous posiez des questions ou pas : on vous donne toutes les réponses ! C'est du marketing, c'est tout.

Alors, vous savez tout ?

Finalement vous n'en savez pas plus après votre lecture (ou survol) de la page. Peut-être un peu plus, d'accord, mais surtout vous avez perdu votre temps.

J'entend souvent, venant de personnes pas très connectées, qu'Internet est une perte de temps. On a trop vite fait d'y passer des heures sans s'en rendre compte. Finalement, on est pas bêtes : on se rend bien compte qu'on clique là où on n'avait pas prévu de cliquer. On ne visite rarement un seul site : trop de liens nous incitent à aller voir ailleurs.

N'empêche que...

Ce n'est pas interdit d'être curieux. Laissez-vous prendre au jeu ! Et puis, créez un blog et racontez-nous vos plus belles découvertes du net.

Le marketing, le commerce, la publicité tout ça... ça passe quand même pas très bien des fois. Mais au fond, il faut bien que chacun gagne son pain. (Je ne parle pas des arnaques là, je parle juste des slogans accrocheurs.)

samedi 17 avril 2010

Faire les courses sur Internet

Faire ses achats sur Internet... j'ai 2 avis sur la question. Bien sur, il y a "acheter en ligne" et "faire ses courses". La plupart des internautes se limitent à acheter un produit de temps en temps sur Internet : ils ne font pas leur course en ligne toutes les semaines. C'est ce que je préconise.

1) Tellement pratique

Prendre la voiture, rouler à 20 km/h en ville, trouver une place dans le parking souterrain, marcher jusqu'à la Fnac, chercher les livres, demander à une vendeuse, se trimballer avec une pile de livres jusqu'à la caisse, faire face à la foule, essayer de retrouver sa voiture dans le parking, se retaper la route... Non merci ! :D

J'ai beaucoup apprécié commandé mes tonnes de livres en ligne (sur le site de la Fnac), avant mes rentrées en Fac de Lettres. Malgré quelques petits soucis de délai, de disponibilité de certains livres... cela m'aura évité de dépenser mon essence chérie !

Acheter en ligne apporte des avantages considérables :
  • économie (d'essence seulement, les livres ne sont pas gratuits !)
  • écologie (quoique, le livreur doit bien rouler, lui...)
  • gain de temps (ça par contre c'est indiscutable)
  • sérénité et tranquillité (pour ceux qui n'aiment pas le bruit des villes, le mouvement des foules, les parkings pleins à craquer, etc)
C'est quand même très pratique et confortable.

2) Manger bouger ?

Et maintenant c'est la fille pas-trop-gras-trop-salé-trop-sucré qui vous parle. J'ai toujours un certain sentiment de culpabilité quand tout me tombe du ciel, que je ne bouge pas de ma chaise et que je ne dépense pas mes petites calories du jour.

Faire les courses est un moyen idéal pour faire un peu d'exercice. Courir d'un rayon à l'autre, porter des lourdes briques de jus de d'orange, pousser le charriot qui se remplit, tendre le bras vers le dernier pot de Nutella, ramasser les sopalins qui se font la malle... Muscu, étirements, tout y passe. Et ceux qui ont des enfants à rattraper, porter, mettre dans le charriot, descendre du charriot... je n'en parle même pas !

Les calories d'accord, mais il n'y a pas que ça. Quel bonheur de traînailler dans un centre commercial et de croiser, oh !, le prof d'histoire ! (Les ados détestent ça, je sais... enfin moi j'ai toujours adoré.) Quelle jolie surprise de discuter avec la dame qui attend juste derrière nous à la caisse. La sociabilité quoi.

Mon petit rêve secret, c'est d'être caissière le temps d'une journée, juste pour voir ce que les gens achètent. Le rapport entre leur tête, leur allure, leur âge, leur style, leur situation financière (supposée) et ce qu'il mette dans leur charriot. Passionnant.

Aller faire les courses en vrai, donc, pour dépenser un peu d'énergie et observer la société.

3) Histoire de confiance, et autre

Pour beaucoup encore, acheter sur Internet est un peu risqué... Donner son n° de carte bancaire ?! Et si le colis n'arrive jamais ? Les gens naïfs comme moi ne se posent pas la question : c'est sécurisé, j'achète.

Après, tout est question de produit. Les livres, ça va. Pour les vêtements, c'est déjà un peu plus compliqué quand il faut renvoyer le tout pour échanger. La nourriture ? Ma mère commande certains produits surgelés à Maximo. C'est pas mal. Mais il y a toujours des produits qu'on aime voir en vrai : les gros meubles et électroménager notamment. Enfin, je crois.

C'est une histoire d'ambiance aussi... même si ça ne craint pas de commander un livre sur Internet, certains adorent l'odeur des librairies, regarder la couverture des livres, s'assoir dans un coin pour lire une BD...

4) Conclusion

Si vous avez besoin de quelque chose, mais que vous sentez que le déplacement va vous compliquer la vie... quelques clics et c'est dans votre boîte aux lettres ! On peut limiter le stress quand même.

Si vous êtes dans la même situation mais que cela fait 48h que vos yeux luttent devant l'écran de votre ordinateur... sortez de chez vous !

Sinon, c'est bien connu, les femmes font tout d'une pierre deux coups : le rendez-vous à la banque, acheter les céréales pour le petit déj, chercher Jules à la boxe, et acheter un cadeau pour son chéri (anniversaire, St Valentin, les 5 ans...).

Mais si, en rentrant chez elle, la femme active (celle de notre exemple) a oublié d'acheter le DVD de ses rêves... elle le commande sur Internet. :)

mercredi 14 avril 2010

Tout est sur Facebook

Je parle de Facebook parce que c'est le réseau le plus fréquenté, dans mon entourage, mondialement, etc. En marchant simplement dans la rue, on entend des "Facebook" à tout bout de champ. Impressionnant. Mais... le constat que je vais faire pourrait éventuellement s'appliquer à un autre réseau.

Quand on publie des choses sur Facebook, on a l'impression que tout le monde sera au courant dans la seconde. C'est évident : les sujets de conversation sont focalisés sur Facebook. Quand on ne sait pas quoi dire, on dit "au fait, j'ai vu sur Facebook que..."

Mais une fois, je me suis rendu compte que madame C n'était pas allée sur Facebook, et j'ai dû lui annoncer la nouvelle en direct. Waouh. Ca fait un choc : parler pour de vrai !?

J'ai réalisé, perplexe, que si tout le monde était sur Facebook, tout le monde ne se connectait pas tous les jours. C'est pourtant pratique de diffuser une information à 170 amis simultanément. Pas très personnalisé, mais comme ça tout le monde le sait. En fait non ! Personne n'est le centre du monde sur Facebook.

Mais ça va, j'ai apprécié parler en vrai, communiquer avec la voix, aligner des mots, voir le regard de madame C, écouter sa réponse avec mes oreilles.

Allez petits geeks, je vous laisser méditer sur la question.




Et vous, comment vous cherchez sur les moteurs ?

Il y a les études eye-tracking, et il y a mes petites enquêtes. Autour de moi, qu'est-ce que j'ai vu ? Comment les gens font-ils leurs recherches sur Internet ? Il y a ceux qui scrutent chaque résultats les uns après les autres, et ceux qui ne voient que le premier. Les impulsifs ou les réfléchis quoi.

Que disent les études d'eye-tracking ?

Les internautes sont focalisés sur le triangle d'or, à savoir les 3 premiers résultats de la page.

Néanmoins, avec la recherche personnalisée, cette tendance devient relative... L'oeil est attiré par les visuels.

Tout ça, c'est très vite dit. Mais d'autres articles parlent de l'eye tracking et vous expliqueront où va le regard de l'internaute.

Ce que je constate

Bon, j'ai l'esprit de contradiction, un peu, mais pas au point de vouloir démontrer le contraire des études eye-tracking. J'aime bien toutefois vérifier les choses par moi-même, et interroger mon entourage.

J'ai questionné mes soeurs, mes copines... et toutes les façons de rechercher sont différentes :
  • la persévérance : parcourir plusieurs pages pour trouver ce que l'on veut, sans avoir le réflexe de changer la formulation de sa requête.
  • la confiance : visiter, dans l'ordre, le premier résultat, puis le deuxième, puis le troisième. Sans lire ni regarder les titres... au pif total. Ou plutôt, en accordant une pleine confiance à Google car, je cite, "s'il met ce résultat en premier, c'est que c'est le meilleur".
Ce qui est sûr c'est que chaque personne a son habitude, et il est difficile d'en changer.

Enquête sur twitter

J'ai posé la question sur twitter. Là, c'est clair : on ne va pas plus loin que la première page.

@bmandras : en général je reste sur ce qu'il y a au dessus de la ligne de flottaison en page 1 sauf si je trouve pas mon bonheur...
@cwmconsulting : a priori que le top 3 sauf si je ne trouve pas...
@Raspailloux : euh... je suis une grosse feignasse donc je dépasse pas la première page

Il y a peut-être aussi une différence entre les habitués du web, et les autres.

Moi perso, je regarde toute la première page. En entier. Je sélectionne les titres et description qui semblent correspondre à ce que je cherche. Je perd moins de temps que ceux qui cliquent au hasard, car je sais où je vais aller.

Chacun sa méthode

Tout le monde cherche différemment, ou à peu près. On ne peut rien y faire. On s'adapte donc à la majorité, et aux études, qui semblent proches de la réalité. Mais entre les internautes qui ne formulent pas correctement leur requête, les éditeurs de sites qui ne réfléchissent pas correctement aux mots-clés et toutes les actions de référencement qui sont, ou qui ne sont pas, faites... il y a de quoi s'arracher les cheveux devant les pages de résultats.

Et vous, comment vous cherchez sur les moteurs ?

vendredi 26 mars 2010

Apparences et réalité

Il ne faut pas toujours se fier aux beaux sites, alors il ne faut sûrement pas dénigrer les sites moches. Je m'explique.

Ne pas se fier aux beaux sites ?

On ne sait pas qui se cache derrière un beau site, même s'il est vraiment très très beau. J'ai vu le site d'une agence de référencement : un site super bien fait, des designers au top du top, des développeurs très rigoureux et un travail impeccable... mais les compétences de l'agence ? Pas en référencement en tout cas.

Un site peut être merveilleux, mais c'est tout. Comment savoir si la personne ou entreprise qui est derrière est aussi merveilleuse que son site ?

Ne pas dénigrer les sites moches ?

A côté de ça, il est tout à fait possible de trouver des sites pas terribles, pour des prestataires exceptionnels. Imaginez un site très moche, mal conçu, mal organisé, mal écrit, mal optimisé. Et pourtant... une entreprise si chaleureuse et si qualifiée. (Une agence web dans ce cas, ça n'est pas cohérent par contre !) L'entreprise manque simplement un peu d'argent, ou ne comprend pas l'intérêt d'investir dans un site web "à la hauteur". Il y a des encore des old school par ici. Ou des gens qui ne voient pas la différence entre un vieux site des années 90 et un site tout frais tout neuf (aéré, design, etc).

Qu'est-ce qu'on fait alors ?

On fait comme d'habitude : on ne se fie pas aux apparences. Malheureusement on se fie souvent aux apparences pour se faire une idée de quelqu'un, et sur Internet c'est inévitable. On n'a pas foncièrement le choix... Mais c'est dommage :
  • Une fois qu'un site moche donne à l'entreprise une e-réputation pas terrible, ils peuvent revenir avec un site de la mort, la réputation est faite.
  • Et avec un beau site qui donne une super image, une entreprise pas qualifiée dans son domaine va réussir à embobiner des dizaines de clients. A ce propos, lisez un article pertinent sur ces agences web qui décrédibilisent nos métiers...
Voilà, j'étais juste de passage avec un petit article. En ce moment je m'occupe de ma vie réelle. A bientôt, et n'oubliez pas de vous ouvrir au monde. Cherchez un peu plus loin que le bout de votre nez, au delà des apparences et des barrières qu'on nous met devant les yeux !

mercredi 10 mars 2010

Licence Référenceur & Rédacteur Web : il est temps de s'inscrire !

Je ne vais pas vous détailler le profil théoriquement requis pour suivre cette licence, je vais faire autrement. Je vais vous raconter le profil de quelqu'un qui est actuellement en licence professionnelle "Référenceur et Rédacteur Web" et qui s'y sent bien !

Notre étudiante du jour est une littéraire. Elle écrit depuis toute petite, affirmant qu'elle ira en fac de Lettres, sans vraiment savoir ce que c'est. Tour à tour tentée par un métier dans le journalisme, la traduction, la musique, la graphologie... elle se retrouve en fac de Lettres comme prévu.

Mais avant ça, elle découvre internet et se fait la main. Sa première adresse mail est une révolution dans sa vie. Elle découvre les chat, et commence à créer des petits sites web (Dromadaire, Voilà...). Elle s'essaye même au HTML. Puis viennent les fameux skyblog.
Sans s'interroger en profondeur dessus, elle passe du temps sur Internet. Elle aime découvrir et tester des nouveautés, sans pour autant être à la pointe du high tech, ni sans jamais imaginer travailler devant un ordinateur qui plante la moitié du temps. Mais sa mère lui avait soufflé l'idée...

Notre étudiante s'est retrouvé en licence pro Référenceur & Rédacteur Web, parce qu'elle avait besoin de concret. Elle est curieuse et aime s'intéresser à de nouvelles choses, genre le référencement. (Le terme de "rédacteur" par contre, l'a tout de suite inspiré !) Fini les Pensées de Pascal, Diderot et André Gide : nous voilà chez Google, Facebook, et face à des internautes. Des vrais. Sociologie, communication... l'étudiante est dans son monde.

Prends ta passion, fais en une vocation !

Pour dresser un espèce de profil type par rapport à notre cas concret, on peut lister : esprit de synthèse, facilité d'écriture, maîtrise de la langue, attrait pour les nouvelles technologies, curiosité...

Si ces termes vous correspondent, vous vous plairez en licence pro RRW. Si en plus vous avez quelques bases techniques en langages web, même apprises en autodidacte... Si en plus vous surfez jour et nuit sur les blogs et les réseaux sociaux...

Mais la promotion 2009/2010 compte autant d'élèves que de profils différents. Entre marketing, technique, veille, e-réputation, communication et rédaction... chacun y trouve son compte. Ne prenez donc pas le cas décrit ci-dessus pour une généralité. Si vous ne vous y reconnaissez pas, vous pouvez toujours vous plaire dans cette licence.

Une passion ? Oui, il faut être un minimum passionné. Pas forcément pour "réussir", mais pour faire quelque chose de bien, pour être heureux de travailler tout simplement, et pour rester informé. Pas de routine dans les métiers du web.

Difficile d'être passionné avant de savoir vraiment de quoi il s'agit... soyez simplement curieux !

En avant, 3ème promo !

Vous avez jusqu'au 28 mai pour déposer vos dossiers de candidature. Vous trouverez toutes les infos sur la licence professionnelle Référenceur & Rédacteur Web, sur le site de l'IUT de Mulhouse (descriptif de la formation, formalités, candidature, etc).

Liens :
Licence référencement à Mulhouse : site créé par 2 étudiants de la première promo

vendredi 5 mars 2010

Préférer la relation client à la relation Google

On va parler référencement. J'ai une certaine approche du métier (qui n'est pas tout à fait le mien, mais bon) : vous me direz si j'ai raison.

Etre référenceur, c'est avoir des clients. Et en fait je m'arrêterai là aujourd'hui. C'est un point crucial : un référenceur a des clients. On travaille bien, on scrute les pages de résultats et les moindres détails d'un site, on analyse, on corrige, on optimise... pour nos clients. Mais il est encore plus juste de parler d'un seul client à la fois. Le référenceur a un client, puis un autre client, et encore un autre... et chaque relation est différente.

Etre référenceur, c'est cultiver une bonne relation avec son client. Dire à son client "je connais Google, nous avons des accords, laissez-moi faire", c'est... bof. J'aime pas. Dire à son client "voilà ce que je sais, ce que je vous conseille, et ce qu'on va essayer", c'est mieux ! Ou "voilà ce qui s'est passé, ce qu'il faut réajuster, ce qui va sûrement marcher".

Le référencement, d'après moi, c'est non seulement établir une stratégie pour rendre un site visible, mais aussi établir une relation de confiance avec son client. Ca, j'aime.

Le référencement : un travail d'équipe

Client et référenceur travaillent ensemble. Le référenceur fait la majeure partie du travail, mais le client lui apporte les ingrédients nécessaires. Si j'étais référenceur, j'insisterai d'abord sur ce point : "êtes-vous d'accord pour travailler avec nous ? Nous parler de votre métier, de vos attentes, ...".

Le client a besoin de savoir et de comprendre ce que fait le référenceur. N'oublions pas de garder le contact. Cela peut être contraignant et compliquer le travail. De même que c'est toujours plus long d'attendre les confirmations et les validations... mais il en va de la qualité de la prestation. Si le client veut savoir, il faut le lui dire. Ce n'est pas pour cela qu'il va nous piquer notre métier. Alors nos "c'est mon métier, ne vous inquiétez pas", gardons-le pour nous.

L'écoute et la disponibilité sont des qualités très attendues, chez tout prestataire de service. En fait, je parle du référencement, mais appliquez mes principes de rêve à tous vos métiers.

Le référencement : bien plus qu'un métier technique

Je milite pour que les relations prestataire-client soient cultivées. C'est une communication efficace qui donnera des résultats.

Référenceur, pense à ton client. Pense qu'avant de travailler pour son site, c'est pour lui que tu travailles.

Pourquoi accorder une certaine valeur au client ?

  • Parce qu'il a fait appel à nous : il faut tout donner pour faire en sorte qu'il ne le regrette pas !
  • Parce qu'il a des besoins spécifiques, parce qu'il n'est pas comme les autres clients. Il préfère les réunions, les entretiens téléphoniques, les rapports bien rédigés envoyés par mail... ? C'est possible de s'adapter, non ?
  • Parce qu'il rapporte de l'argent, ok. Je met ce point en dernier pour insister sur des valeurs moins marketing et plus humaines.

Client, pense à ton référenceur. Il a besoin de retours et de reconnaissance. Même si tu payes un référenceur parce que tu manques de temps, prend le temps de t'intéresser à son travail.

Bon, alors, est-ce que je suis sur une autre planète ? Est-ce que vous, vous voyez les choses ainsi ?

mercredi 24 février 2010

Société café + clope

Tout le monde connaît le stress, la foule, la pression, les horaires à tenir, les rendez-vous qui s'enchaînent, les délais à respecter... le monde du travail quoi. De nombreuses personnes gèrent tout cela avec la formule bien connue : café + clope.

Pourquoi ? Parce que l'on a trop de choses à faire et qu'il faut être partout à la fois. On ne tient plus, c'est normal. Au milieu de ce chahut j'aimerais dire à certains fous de boulot que je connais, mais aussi à la planète entière, ceci :

On ne peut pas être partout à la fois

Eh oui, il faut choisir. Cette maxime est valable dans tous les domaines. Il y a toujours des choix à faire, très compliqués, pour l'avenir plus ou moins proche... mais je ne vous apprend rien et nous ne sommes pas là pour faire de la philo. Cette petite maxime s'applique aussi particulièrement aux réseaux sociaux.

On ne peut pas envahir et Facebook et Twitter et Viadéo et Linkedin et Flickr et Youtube et les autres... Pitié, choisissez un réseau pour commencer, et gérez le bien.

Un réseau social, c'est comme un animal domestique...

...il faut s'en occuper tous les jours ! Comment espérer s'occuper tous les jours, à titre égal, de 3 ou 4 réseaux en même temps ? Si sur les différents réseaux, on a différents contacts, j'admet que cela peut être intéressant... mais toujours compliqué à gérer ! Cela demande du temps.

De plus, chaque réseau n'a pas la même raison d'être, ou on n'agira pas de la même manière suivant le réseau : promotion, enquêtes, recherches de partenariat... Il faut choisir le bon !

Mon moment café + clope : mon moment social

Un réseau social, c'est comme café + clope, on peut difficilement s'en passer. Non, c'est surtout qu'il ne faut pas laisser de côté trop longtemps sa page Facebook (exemple), au risque d'être vite débordé, et surtout de désintéresser ceux qui suivent nos actualités. Plus d'actualités ? Plus de fans !

Voilà pourquoi il faut réfléchir à long terme :
  • Quels objectifs et donc quel réseau social en priorité ?
  • Quel rythme de mise à jour, quels types de contenus?
  • Qui est responsable de gérer les mises à jour ? Demandez à tout le monde de s'occuper de quelque chose : personne ne s'en occupera parce que chacun comptera sur les autres.
Il y en a qui gèrent simultanément leur présence sur plusieurs réseaux sociaux, et qui s'en sortent très bien. Je voulais juste dire par là que tout effort de visibilité doit être pensé dans une stratégie. Soit on cible, soit on s'éparpille...

J'y tiens à ma stratégie, mais c'est important, et ce n'est pas une perte de temps comme on pourrait le craindre. A ce sujet, voir les articles très intéressants de CWM à propos de la communication web et de la stra-té-gie ! Cadeau : la communication n'est-elle destinée qu'aux grandes entreprises ?

lundi 22 février 2010

Référencement et rédaction : précieuse collaboration

Certains se demandent si l'internaute lit, et vont même jusqu'à penser que... non. Il ne lit pas. A quoi servent tous les textes présents sur la toile alors ? Pourquoi est-ce qu'on écrit encore ?
Parce que le texte est utilisé comme un moyen, pour le référencement. C'est malheureusement une idée qui court.

Mots-clés par ci et mots-clés par là
Si j'écris ça, le robot me verra
ô grand Google, mets moi premier
J'ai répété tous mes mots-clés

Jolie formule, mais les contenus textuels sont avant tout des finalités en soi. Pas qu'un moyen d'obtenir du trafic, ni d'être premier. Je ne le redirai jamais assez : il faut d'abord optimiser son contenu pour les internautes. D'abord ou en même temps... l'idée est la même. Les premiers destinataires de nos textes sont les internautes. Le robot voit que tu écris "canapé pas cher" partout, mais ça ne va pas lui changer la vie.

Soyons bien clair : contenu et référencement sont indissociables bien sûr ! Mais il faut penser tant aux moteurs de recherche qu'à l'internaute, comme je le dit dans un précédent article : la rédaction web, libre ou restrictive ?

Je rappelle au passage tout l'intérêt de la licence professionnelle Référenceur et Rédacteur Web.

Et maintenant je vous invite à courir sur le blog de Redactio pour y lire un article qui traite du sujet : quand trop d'optimisation tue le contenu !

Je fais ma pub

Ma pub, ou plutôt celle de l'agence où je travaille. Redactio est une agence composée de 2 gentilles spécialistes en écriture web. Pour vous, nous rédigeons, relisons, auditons, architecturons, réécrivons, concevons...

Je vais être plus claire. Redactio propose 4 types de prestations :
  • La rédaction de vos contenus web, quel qu'ils soient. Des pages de présentation, des fiches pratiques, des historiques, des accroches... toutes les pages de vos sites web. Les articles de blog aussi !
  • Le conseil en rédaction web, ou en stratégie éditoriale. C'est à dire que nous pouvons analyser votre site de A à Z, au niveau des textes ; mais cela passe aussi par les menus, l'organisation générale du site, la lisibilité, etc. Dans le conseil, il y a également l'assistance à la rédaction et l'architecture de contenu : essentiel avant de rédiger, il faut y penser dès le début du projet de création de site !
  • La formation. Entreprises, entreprises, oyez, oyez, vous qui avez un site Internet à mettre à jour, vous qui souhaitez écrire des contenus qui sont adaptés au web, qui intéressent les visiteurs... cette formation s'adresse à vous ! Entre autre.
  • La conception / rédaction, pour que votre communication s'envole au delà des ondes internet. Flyers, plaquettes, journaux d'entreprises... Oui, oui : Redactio rédige vraiment tous vos contenus.
Maintenant vous savez presque tout. Pourquoi cette pub ? Parce que Redactio vient de lancer son nouveau site. Il est très beau, très coloré, très design, très complet, très bien écrit, etc, etc. (Je vous avais prévenu que je faisais de la pub !).


Pour ce nouveau site génial, big up to :

--> Jean Wollenschneider au graphisme. Jean est un graphiste indépendant qui a du talent, plein de belles idées et un savoir-faire énorme. En fait, il a refait toute l'identité visuelle de Redactio (logo, cartes de visite, etc) !

--> Patrick Fritsch au développement. Il est à la tête de Khaya Studio, une agence web qui propose la création de site et tout ce qui va avec : web design, intégration, hébergement... Rapidité, efficacité : Patrick a fait tout ce qu'il fallait !

--> Vincent Clair à l'intégration. Son agence à lui, c'est Inneair. Réactif, patient, disponible, appliqué... il a tout donné pour Redactio !

Tous les 3 ont fait un travail remarquable, ont supporté nos caprices de star et tout ça. Merci !

J'ai oublié quelqu'un ?

Nathalie Ewert. C'est la grande chef de Redactio. Très compétente, très experte, elle m'a accueilli dans son agence de communication écrite il y a quelques petits mois. =D

PS : au fait, Redactio a aussi un blog, il s'appelle Nos petits papiers ;)

jeudi 18 février 2010

Le duplicate content, c'est le mal

Un contenu dupliqué est un contenu que l'on retrouve à l'identique (ou presque) sur plusieurs pages web. Exemple : cherchez la biographie de quelqu'un et comptez combien de fois vous retrouvez la même (ou une partie) sur des sites différents ! C'est rageant, non ? Pas très diversifié en tout cas.

Le duplicate content : je suis contre

Avant même de connaître quoi que ce soit sur les moteurs de recherche, je n'aimais pas trop le "duplicate content". Dire 2 fois la même chose, c'est la possibilité de le dire 2 fois différemment. D'apporter un petit quelque chose en plus, ou pas. Dans tous les cas, c'est la possibilité de tourner de mille manière l'idée que l'on veut exprimer.

Les cartes de voeux qu'on écrit à Noël pour envoyer à tous nos bons vieux amis, vous savez ? Qui d'entre vous écrit le même petit mot sur chaque carte sans exception (que je lui dise mes 4 vérités) ? Il y en a même qui signent au même endroit, avec le même stylo, etc.

Toute la famille se joint à moi pour vous souhaiter tous nos meilleurs voeux...

Personnellement, je n'écris JAMAIS la même chose sur 2 cartes. Les textes veulent évidemment dire la même chose, et je souhaite tout autant de bonheur à l'une ou à l'autre famille, mais ça doit être un principe chez moi. Déjà, c'est sympa pour les gens de recevoir un message un tant soit peu personnalisé. Et ensuite, je l'ai dit : c'est un principe.

Le duplicate content : Google est contre, lui aussi !

Alors quand on m'apprend que sur Internet, le duplicate content est peu recommandé, inutile de vous étaler ma joie. Alléluia, nous pouvons écrire ! C'est non seulement un principe, c'est aussi une passion.

Mais il y en a qui ne sont pas des mordus de l'écriture comme moi. D'accord, cela prend du temps de rédiger une dizaine de textes différents pour soumettre un site à des annuaires ou à des sites de communiqués de presse en ligne. Mais il en va de la qualité de vos liens, de votre réputation, etc.

Et dans le cas des pages de votre propre site Internet, la question ne devrait pas se poser. Un site qui répertorie des contenus déjà existants n'est, à mon sens, pas intéressant. On trouve toujours des exceptions, mais bon. (C'est le jeu du jour : trouvez-moi une exception !)
Créer un site, c'est choisir de diffuser des informations originales, d'apporter un plus à l'internaute. Sans quoi le site n'aurait pas de raison d'être.

Liens :
Bulle interactive explique mieux que moi pourquoi c'est mal de copier-coller le contenu des autres.

jeudi 11 février 2010

L'internaute ne lit pas (mais qu'est-ce qu'il veut ?)

Vidéos, images, sons. Il parait que les internautes se fichent totalement du contenu textuel des sites. Rédacteurs web, il est grand temps de faire nos bagages.

Non, c'est une blague. D'abord tout dépend des sites. Il y a des sites sur lesquels les internautes cherchent clairement du texte, des explications. Typiquement sur les sites médicaux : les intéressés vont lire, lire et lire jusqu'à trouver ce qu'ils cherchent (quels symptômes, quelles causes, quelle maladie, quels remèdes...).

Sur Youtube, évidemment, on cherche des vidéos, mais là... je vous prend presque pour des incultes.

Mise à part ces évidences, réfléchissons. Vous lisez, vous ? J'avoue que même moi, rédactrice web, je lis les accroches, les titres... et parfois pas plus (la honte). C'est que j'ai trop de choses à lire.

Après nous sommes tous des internautes, mais nous ne faisons pas forcément partie de la moyenne. Nos habitudes peuvent totalement diverger de "l'internaute moyen". La question est de savoir si l'internaute moyen lit.

Ce que l'on sait de l'internaute moyen

L'internaute est pressé, comme moi. Il ne cherche pas pendant des heures sur une page : s'il ne trouve pas immédiatement ce qu'il veut, il s'en va. Je dis "comme moi", mais je fais quand même partie des curieux du web qui s'attardent un peu sur les pages pour les analyser... Mais pourquoi ne trouve-t-on pas l'information ? Qui a fait ce site ? Etc...

Si l'internaute est pressé, il lit vite. Il parcoure les pages d'une certaine manière, un peu comme on lit un livre en diagonale.

Voilà 2 constats très bêtes qui peuvent suffire à faire penser que l'internaute ne lit pas...

Si vraiment les internautes ne lisaient pas ?

Si vraiment, les internautes ne lisaient pas... Ce serait pour nous, rédacteurs web, un véritable défi, enjeu, espoir, rêve ou ce que vous voulez. Justement, si les internautes ne lisent pas, notre rôle est d'essayer de les intéresser et de les accrocher, plus que jamais. C'est la raison d'être de notre métier.

Dans tous les cas, je pense que nous pouvons affirmer que les internautes cherchent du contenu, peu importe lequel. Sur Internet, le contenu est roi, mais il n'y a pas qu'un seul type de contenu.

Exploiter les différents types de contenus

Les internautes cherchent du contenu, ça c'est clair. Mais les contenus peuvent cohabiter, être comparés, se compléter... C'est pourquoi on associe des images ou des vidéos aux textes.

Sébastien Billard nous explique de façon très efficace comment optimiser son contenu. Le slideshow est très bien fait.
Et d'ailleurs, on constate avec étonnement que les images ne sont pas les premières choses que les internautes regardent. Leurs yeux parcourent les menus, les titres... et les images ne sont vues que dans un second temps. Intéressant non ?

mardi 9 février 2010

Sur internet, pas de secret ! 2/2

Pas de secret ?

Non, sur Internet pas de secret, parce qu'Internet est ouvert à tous et que tout le monde peut y dire ce qu'il veut. Chacun peut critiquer, chacun peut se dévoiler, chacun peut naviguer indéfiniment. Internet est un monde illimité où tout le monde a (presque) tous les pouvoirs. C'est ce que nous avons vu dans la première partie de l'article : Sur internet, pas de secret ! 1/2.

Quand l'e-réputation est bénéfique

Laissons les photos compromettantes et les soirées arrosées de côté. (D'ailleurs, vos patrons qui vous font tout un foin pour une photo vieille de 10 ans, se sont eux aussi retrouvés bourrés, moches, ados et je ne sais quoi d'autre.)
Sur le net, on peut aussi se construire une image très valorisante et très positive. Et sans mentir.

Ceux qui travaillent dans le web en particulier, peuvent avoir un blog, être inscrit sur différents réseaux sociaux, bref être actif sur le web. Et cela ne leur porte pas préjudice, bien au contraire.
Etre sur internet n'est pas forcément dangereux. Mes remarques du genre "attention, Internet est puissant" ne doivent pas vous freiner à vous constituer une identité virtuelle. C'est juste qu'il faut penser à gérer sa réputation. Il faut savoir que de plus en plus de choses sont, ou vont être, indexées par les moteurs de recherche :

  • commentaires sur les blogs et les forums (attention à utiliser un pseudo si vous vous exprimez sur un sujet trop personnel sur un forum...),
  • images et vidéos, si votre nom figure pas loin dans la page web,
  • tweets, actualités, etc, etc...

Avoir le pouvoir, ce n'est pas toujours facile

Finalement, avoir le pouvoir représente un enjeu de taille. Plutôt que de profiter de son pouvoir pour dire tout et n'importe quoi, il va falloir contrôler ce pouvoir. Bien plus difficile.

Notre nouveau pouvoir sera de contrôler ce que l'on donne comme image : ce qu'on laisse paraître, ce que l'on dévoile, et ce que l'on garde pour soi ou pour sa vie réelle. Tout un programme. Sans compter que si vous êtes un peu célèbre, vous ne serez pas le seul à parler de vous. Il faudra donc veiller à ce qui se dit, et se préparer à répondre aux attaques.

Conclusion

Internet, mine de rien, est un monde à part. Un univers à lui tout seul qui permet à n'importe qui de s'exprimer. La e-réputation des personnes réelles peut se construire à leur insu. Notre défi ? Utiliser intelligemment notre pouvoir pour gérer notre identité virtuelle. En deux mots, c'est aussi simple que cela. (En pratique, c'est un métier !)

lundi 8 février 2010

Sur internet, pas de secret ! 1/2

L'e-réputation. C'est un sujet très en vogue en ce moment, parce qu'il devient primordial. Parce que ceux qui l'ont négligé en ont récolté les mauvais fruits. Et parce que ceux qui se sont penché sur la question... ont eu raison.

L'e-réputation, c'est, pour faire vite, c'est votre réputation virtuelle. Dans la vie réelle, une réputation se fait notamment par le bouche à oreille. Sur le web, c'est différent et ça va plus vite ! Forums, articles de blogs, commentaires... Tout ce qui est dit de vous sur internet constitue votre e-réputation.

Il faut savoir qu'une entreprise essaye de donner une image d'elle-même, mais que sur Internet tout le monde a la parole. Tout le monde peut donner son avis ouvertement, et quand on donne son avis, c'est généralement qu'on n'est pas d'accord... Quelques chiffres très parlants :

  • Quand on aime, on le fait savoir 4 fois. Quand on n'aime pas, on le dit 11 fois !
  • 8/10 croient ce que disent les autres (donc les forums etc) contre seulement 2/10 qui croient la pub.
Une bonne raison de faire attention à ce que les autres pensent et disent de vous.
Ces chiffres restent des chiffres, et ont peut-être changé entre temps, mais la tendance reste : nous avons plus tendance à critiquer qu'à complimenter, c'est bien connu. Et nous regardons la publicité un peu de travers, préférant faire confiance à nos compatriotes les humains. Et nos compatriotes critiquent tout. Bref, vous suivez.

Les entreprises ont beau donner l'image qu'elles souhaitent donner... cela ne suffit plus. L'image d'une entreprise n'est pas donnée QUE par son site internet. C'est pourquoi de plus en plus d'entreprises ont besoin d'acteurs extérieurs comme les community manager, chargés de l'e-réputation.

La société de l'apparence

Soigner son e-réputation, c'est soigner son image. Dans la vie réelle, tout le monde le fait. Et comme le monde est aujourd'hui hyper connecté, que vos futurs employeurs déchiffrent les profils Facebook, etc, il vaut mieux faire attention.

Au fait : il n'y a pas que les entreprises qui soient concernées. Tout le monde devrait surveiller son e-réputation. La CNIL entend sensibiliser les jeunes aux traces qu'ils laissent sur le web. Peut-être que la campagne "Je publie je réfléchis" aura son petit effet.

Un pouvoir illimité

Nous sommes dans une société où il faut se contrôler. Contrôler son image, sa réputation, ses paroles. Sur internet, il faut certainement redoubler d'effort, mais pourquoi ?

Parce que sur Internet on a tous les pouvoirs. C'est trop facile, et c'est trop risqué. On a le pouvoir de tout dire, de tout montrer, d'aller où on veut... Les mineurs n'ont qu'à cliquer sur un bouton pour certifier qu'ils ont plus de 18 ans. Ne parlons pas des jeunes enfants qui ne font pas encore bien la différence entre ce qui est réel, et ce qui ne l'est pas.

Internet, c'est un monde sans frontières. Il suffit d'en prendre conscience.

Dans un monde virtuel tel que l'Internet, on a aussi l'impression d'être anonyme. On peut jouer comme on veut, avec soi-même, avec les autres. C'est sûr que contrôler son image, c'est aussi le pouvoir de donner une fausse image de soi.
Mais si on veut craquer complètement pas de problème : on s'invente un pseudo. Je connais des personnes qui sont sur Facebook sous un nom complètement farfelu. Personne ne peut les trouver, ce sont eux qui vont chercher leurs amis. Aucun risque qu'on ne les identifie.

Mais il y a anonyme et anonyme. En donnant votre adresse e-mail, même sous un faux nom et une fausse ville de résidence, vous n'êtes pas si anonyme. Sur Internet, on a le pouvoir, mais Internet a aussi beaucoup de pouvoir et de puissance. Il est plus fort et plus futé qu'on ne le croit...

Liens : Internet sans crainte et e-réputation, sur le blog de Weborganique Référencement

vendredi 5 février 2010

La magie du référencement

Je vais peut-être choquer, énerver ou faire rire certains... mais avouez qu'au delà de ces aspects très techniques, le référencement renferme un peu de magie.

Le référencement : côté connaissance et veille

D'abord, le référenceur connaît le web, les moteurs de recherche et leur fonctionnement, et certaines recettes précises à appliquer pour amener du trafic sur un site. Le référenceur a appris, et apprend toujours comment les internautes agissent sur Internet, ce qu'ils cherchent, ce qu'ils trouvent.

Le référenceur a donc des connaissances et il tente de les appliquer. Il élabore des stratégies, il met en place des outils et fixe des objectifs précis. Il va fouiller le code source d'un site, il sait ce qu'est une balise, à quoi elle sert, comment il faut la remplir... Et tout ça n'est un minime aperçu de ce que sait faire le référenceur.

Bref, le référenceur connaît son métier, il sait comment ça marche. Rien de magique là dedans, n'est-ce pas ?

Le référencement : côté magie et surprise

Mais alors pourquoi, ô grand pourquoi, le référenceur se rue chaque jour sur Google Analytics pour découvrir si oui ou non : ça a marché ? Le référenceur analyse en détail les statistiques des sites qu'il référence et se heurte à des surprises, bonnes ou mauvaises. (Dites-moi si j'ai tort !)

Parfois il comprend : un lien sur Facebook a permis un pic de fréquentation tel jour à telle heure. Les jours suivants, la courbe du trafic redescend. Rien de plus normal.

Parfois il ne comprend pas, mais c'est que...
  • Les internautes sont imprévisibles ! Ils peuvent trouver votre site sur un mot-clé auquel vous n'auriez pas pensé.
  • Les moteurs de recherches sont mystérieux. Google ne dit pas tout. Et les algorithmes des moteurs de recherches changent souvent.
Le référenceur doit donc faire des tests et des re-tests sur un site. Il essaye un titre, puis un autre... et il attend.

Mais le référenceur ne fait pas de magie, il effectue des actions concrètes. Les moteurs de recherche ne font pas de magie : ils mettent en place des robots et des critères bien précis. Les internautes ne font pas de magie : ils cherchent au hasard et, parfois, ils trouvent. Pourtant, c'est la magie qui opère.

C'est qu'au milieu de toutes ces précisions, les algorithmes des moteurs de recherches varient, le comportement des internautes évolue (et leurs façon de rechercher avec)... Allez, ne parlons pas de magie. Parlons de... de quoi ?

jeudi 4 février 2010

Votre site doit choisir son camp

"Créer un site ? Oh, je m'y mettrai demain et la semaine prochaine il sera en ligne. J'écrirai vite fait deux ou trois pages et je demanderai à un webmaster de mettre ça en place !"
Lol ? Lol. J'espère que vous avez saisi l'ironie de ces paroles. La création d'un site représente un vrai projet, plus ou moins important selon la taille du site, mais quand même.

Tout projet demande réflexion

Créer un site, c'est beaucoup de travail avant même de commencer à organiser les pages, écrire les textes et choisir les photos. Avant la réalisation du site, il y a la définition du projet. Les objectifs, les moyens d'actions, etc. Si vous avez passé votre BAFA par exemple, vous savez qu'il faut, avant toute activité avec les enfants, rédiger un projet pédagogique. En tout cas il me semble... Ca paraît exagéré, mais c'est sensé.

Si votre site n'a pas de réel objectifs et n'est pas clairement positionné, il ne marchera pas aussi bien qu'un site dont le projet a été mûri. Voyons les quelques points à clarifier avant la réalisation d'un site.

Quels sont les objectifs du site ?

Se faire connaître, vendre, susciter des réactions ? Que vous ayez un site boutique, un site institutionnel, une communauté, un blog... vous n'aurez pas les mêmes finalités. Ne dites pas que vous n'avez pas d'ambition précise : vous attendez forcément quelque chose de votre site. Au moins une petite visite.

Et ces objectifs ne doivent pas être flous. Espérer des visites, c'est chouette. Mais combien par mois ? De qui ?

A qui parle le site et de quelle manière faut-il s'adresser à cette cible ?

Votre site communique des informations, de quelque manière que ce soit. Inutile d'essayer de viser trop large : à vouloir toucher tout le monde, on ne touche personne. Si je suis passionné de film d'action, je vais choisir le film d'action plutôt que le film grand public ou de divertissement. Je pense que vous voyez où je veux en venir. Difficile d'atteindre les gens qui s'intéressent à tout en faisant un site qui parle de tout. Je pense plutôt que les gens qui s'intéressent à tout vont aller voir un site spécialisé sur machin, puis un site spécialisé sur truc, etc.

A chaque cible son langage. Skyrock vise les ados, et s'adresse aux ados : les séniors ne sont pas très familiers avec "lâche tes commentaires" et "chope des cadeaux". On peut cibler une catégorie de personnes suivant son âge, sa passion, sa situation géographique, etc.

Le langage passe par le texte, mais aussi les images, le design du site et son organisation générale. Tout dans votre site doit être étudié en vue de plaire à une cible précise. Ce n'est pas toujours évident, je l'admet.

Votre site doit être compris dès la première visite

Le positionnement du site, c'est la façon dont les créateurs le conçoivent et la façon dont les internautes le perçoivent. Dans leur plan stratégique global, les marques doivent se positionner. E.Leclerc clame haut et fort que ses prix sont les plus bas. Chanel, c'est le luxe, etc. Un site aussi doit avoir une stratégie claire, et se positionner.

Que dire d'une boutique en ligne qui vend parallèlement, sur le même site, des robes et des voitures ? Aucun rapport. L'internaute qui vient sur ce site ne saura pas dire, en repartant, s'il a visité une boutique de robe ou de voiture.

Ah ! Vous vendez des robes ET des voitures ?

Il suffit dans ce cas d'être clair. De bien montrer, sur votre page d'accueil, que les filles intéressées par les robes trouveront leur compte sur ce site, et que les hommes intéressés par les voitures (cliché, je sais) y trouveront également leur compte.

Il est tout de même conseillé dans ce cas de créer 2 sites : un pour les robes, un pour les voitures. C'est plus simple pour vous, et pour tout le monde.

Bref, quand on arrive sur votre site, quelle que soit la page, on doit savoir où on est. Si vous avez des cas très compliqués en vue, vous pouvez les soumettre en commentaire et on en discutera !

Votre site doit choisir son camp

Votre site doit dire qui il est, ce qu'il propose, ce qu'il attend. Mais surtout : le visiteur doit comprendre sur quel site il se trouve, ce qu'il peut y trouver, et ce qu'il doit y faire.

Définir des objectifs et une cible, mettre en oeuvre tous les moyens pour réaliser ces objectifs et satisfaire la cible : c'est le premier pas vers la réussite. (Et là, le projet ne fait que commencer... :D)

mardi 2 février 2010

Etude sociologique avec Google Suggest

Aimez-vous la sociologie ? Comprendre comment la société évolue, comment les gens vivent, ce qu'ils aiment, ce qui forge leur personnalité, etc. Moi j'aime. Et j'ai trouvé un moyen efficace d'étudier la société dans laquelle nous vivons, ou au moins la partie connectée de notre société.

Google Suggest : des suggestions révélatrices !

Avec l'outil Google Suggest, il y a de quoi bien rigoler. Lorsque vous écrivez une recherche dans la barre de recherche prévue à cet effet, Google prend le début de votre recherche et vous propose... la suite, selon les requêtes fréquemment tapées sur le moteur. Ces suggestions sont faites par rapport aux requêtes déjà effectuées par d'autres internautes, et non par rapport à vos anciennes requêtes à vous. A moins que je ne me trompe...

Exemples concrets et très marrants :


On constate quelques petites choses :

1) Certaines recherches sont très futiles : "quelle est la taille de nicolas sarkozy", "je sais pas" ou "je sais pas quoi faire sur internet"... La médaille d'or sera d'ailleurs décernée à cette requête totalement paradoxale. Les internautes utilisent énormément internet pour y faire de la recherche, et même pour rechercher ce qu'ils pourraient bien faire sur internet... !

2) Par contre "je sais pas quoi faire de ma vie", ou "je sais pas quoi faire comme métier / études / travail" sont révélateurs : jeunesse désespérée, ou au contraire jeunesse investie qui s'intéresse à son avenir ? Monde de l'emploi trop vaste, conseillers d'orientations trop nuls, trop grand choix de métiers proposés, ou pas assez ? On pourrait l'interpréter comme on veut.

3) Des révélations sur les buzz : "à quoi sert twitter", ou "comment créer un groupe sur facebook"... On voit que ces réseaux prennent (ou ont pris) de l'ampleur. Ce que l'on savait déjà, mais bon ! Les critiques négatives sur une marque ou une personnalité (ce qu'on appelle le bad buzz) pourraient aussi ressortir sur Google Suggest. Malheureusement je n'ai pas d'exemple sous la main.

5) Et, inévitablement, les internautes font parfois de belles fautes d'orthographes : "quelle est le meilleur antivirus"...

Je laisse votre imagination libre, il ne faudrait pas interpréter ces résultats n'importe comment, et je ne suis pas à même de le faire. Il est évident que Google Suggest ne suffit pas. Il peut donner des directions et des évolutions, admettons.

Attention aussi à certaines expressions qui sont des titres de films, de chansons ou autre. Aucune raison de s'offusquer en voyant "J'ai tué ma mère" : c'est un titre de film (oui, je me suis presque offusquée). "Ca sert à quoi tout ça" est une chanson de Maxime Le Forestier. Etc...

Avec un peu de culture, Google Suggest permet d'évaluer (un tout petit peu) l'intérêt de nos concitoyens pour les choses de la vie... Amusez-vous à votre tour, avec "comment", "qui est", "j'aime", "je suis", "j'ai mangé", "j'ai bu"...

Une aide pour le référencement et la recherche de mots-clés

Mais je pense que l'ambition de Google Suggest n'était pas de nous renseigner sur notre société. Google Suggest peut avant tout aider les référenceurs à trouver des idées de mots-clés. C'est un outil de référencement, qu'il faut utiliser en complément d'autres outils.

Google Suggest permet de voir comment les internautes abordent tel ou tel sujet, comment ils écrivent certaines expressions (au pluriel, avec accent ?)... On référence un site pour que les internautes puissent le trouver, non ? Autant s'intéresser alors à ce que les internautes recherchent.

Les référenceurs c'est bien beau, mais Google Suggest sert aussi aux internautes les plus "normaux". Il leur donne des idées et leur simplifie la vie. En tapant une requête, l'internaute se rend compte que ce qu'il veut écrire est déjà là : c'est pratique. "Google est très fort, il a deviné ma requête !"

Bon, qui est sociologue sinon ?

vendredi 29 janvier 2010

Journée parisienne : salon de l'e-marketing

J'étais au salon de l'e-marketing à Paris, ce mercredi 27 janvier. Fort intéressant. J'ai assisté à une conférence très enrichissante sur l'e-reputation, et en particulier le bad buzz. Une autre encore sur le mix marketing, avec notamment le directeur stratégique de aufeminin.com. Oui, la classe.

Conférences ou tour des différents stands, les salons sont l'occasion de faire des rencontres. Comme le dit si bien Blueboat : il y a une vie après Facebook et Twitter. On rencontre donc des entreprises et des professionnels, on participe à des discussions encourageantes... ou pas. Le monde du e-marketing est large et plusieurs points de vue se confrontent. Les rédacteurs web doivent encore se faire une place : ils ne sont pas toujours pris au sérieux. Même par les référenceurs qui disent que le contenu est le point 0 de toute optimisation de site...

Des dizaines d'entreprises exposaient au Palais des Congrès de Paris. Mais peu d'entre eux connaissaient la licence pro "Référenceur et Rédacteur Web". Alors on fait sa petite pub, on discute et on revient avec un sac pleins de documentations, cartes, flyers et autre.

J'étais au salon avec mes camarades de promotion. Fatiguant l'aller-retour en une journée ! Mais il valait le coup. Pour ne pas trop nous dépayser, Google a installé des affiches publicitaires à notre arrivée, gare de Paris Est.


Ce que j'ai retenu du salon ?

Le e-marketing est un monde riche, à exploiter sous toutes les coutures. "L'efficacité est dans le mix-marketing" comme le démontraient plusieurs conférences. Les nouvelles tendances ?
  • Un ciblage plus personnalisé de sa clientèle. C'est presque du cas par cas, on n'est plus à l'heure des généralités.
  • Le partage et encore le partage. Réseaux sociaux de toutes sortes, communautés... Le web est social et les internautes ont besoin, plus que jamais, de partager, de s'entraider, de donner leur avis, de consulter d'autres avis...
  • Les marques doivent s'inscrire dans ce cadre pour faire leur promotion. La e-réputation est au centre du débat. Elle se construit et elle se gère, et pas que sur les sites institutionnels des entreprises !
Un rapide tour d'horizon de ce que j'ai vécu au salon du e-marketing. Je m'en inspirerais sûrement pour de futurs articles !

mercredi 20 janvier 2010

Ca y est, c'est la fin

Trop de tweets tue Twitter. Mais je n'avais encore jamais vu ça :

Twitter is over capacity !
Too many tweets. Please wait a moment and try again.

Peut-être un clin d'oeil à mon article précédent ? Le web va si vite que même Twitter ne suit plus. Grâce à ce contre-temps, je ne m'en voudrais pas de ne pas avoir eu le temps de lire, de m'informer, de veiller.

Travaillez bien !

mardi 19 janvier 2010

Pas le temps !

Finalement le web va si vite que l'on prend rarement le temps. On suit le mouvement. On ne peut pas profiter de l'avantage d'Internet : sa rapidité, puisqu'à peine nous installons nous sur une page pour en faire bonne lecture, qu'on est amené sur une autre, puis une autre, et qu'on n'a rien le temps de lire vraiment. On clique et reclique, et on lit en diagonale. Même nous, les "pros du web". En fait je dis "nous", mais je parle pour moi. A vous de me dire si vous avez le même problème.

Mon problème ? Il serait réglé si à nos journées de 24h on nous ajoutait 1 à 2 h pour faire notre veille, lire des articles intéressant et surfer sans zapper. Si on pouvait aussi nous ajouter 4 ou 5 heures de sommeil...

L'éternel discours

En fait on a le temps : il suffit de le prendre. Quand je pense que j'ai des tonnes de cours à réviser, mais que les projets me prennent tout mon temps (et c'est contradictoire, parce qu'on aurait tant besoin des cours pour nos projets !). Quand je pense que http://www.contentme.fr/ a l'air d'être une mine d'information et de conseils, mais que je ne fais que passer rapidement dessus...

Je ne vous écris qu'un très court article, pour vous laisser poursuivre votre voyage. Mais répondez alors à ma question : êtes-vous dans la même situation ? Trop pressé ? Trop zappeur du web ?

vendredi 15 janvier 2010

La rédaction web : libre ou restrictive ?

L'écriture web est une spécialité, ça on le sait. Ce n'est pas une histoire de style ou de forme : la rédaction web est une manière d'écrire propre au support web. Est-elle plus libre que toute autre rédaction ? Impose-t-elle au contraire des restrictions ? Si l'écriture web est si spécifique, on peut imaginer qu'elle n'est pas tout à fait libre et se conforme à des règles. En fait, c'est le support web qui est particulier. Petit topo sur la question, très simple, mais pour mettre les choses au clair. Sujet à débat !

Libertés ou profondeur des contenus

Contrairement à un support papier (journal, magasine, carte postale, affiche publicitaire, etc), sur Internet, on peut lire un contenu puis cliquer sur des liens, et naviguer ainsi de façon illimitée. On peut être envoyé sur différentes pages et sur des dizaines de sites en quelques minutes ! L'affiche publicitaire doit tout dire, et donc se limiter à son format ; le texte web permet de faire des liens. C'est ce qu'on appelle la "profondeur".

Vous allez me dire, le texte d'une page web aussi doit tout dire. Effectivement. L'internaute n'a pas à surfer pendant 4 liens pour trouver son information, il doit la trouver tout de suite. Seulement, pour des informations complémentaires ou autre, il y a la possibilité de lui indiquer d'autres pages. En bref, une page internet est reliée à d'autres. C'est une richesse. C'est une liberté.

Penser au lecteur

Il y a quand même une chose essentielle. Avant de l'envoyer ailleurs, notre lecteur, il faut l'intéresser et le captiver. J'ai déjà parler de ce point dans mon article sur le contenu (vous savez : le roi de la toile !). Donc le rédacteur web a des règles à respecter : des règles de lisibilité ! Tout ça à cause du lecteur ;). Les longs paragraphes, les longues phrases, et l'italique font mal aux yeux, par exemple. Sur un flyer, on peut écrire en italique sans problème, mais le rédacteur web ne doit pas avoir ce genre de réflexes. Tout doit être étudié pour que le lecteur (ou précisément la cible du site) soit satisfait(e).

Penser aux moteurs de recherche

Pour qu'un site soit lu par les internautes, il faut aussi qu'il soit trouvé. Le contenu a un rôle primordial là-dedans, je me répète. La présence de mots-clés dans un texte est essentielle, et... demande réflexion. Le rédacteur est "forcé" d'intégrer des mots-clés stratégiques dans son contenu. C'est comme un exercice de style, c'est littéraire finalement ! ;)
Pour les moteurs encore, il faut éviter les jeux de mots. L'intelligence des moteurs de recherche est certes développée mais toujours limitée. Fortiche celui qui trouve un jeu de mot avec les mots-clés choisis pour le référencement !

J'en ai fini avec mes rapides exemples, et j'en viens à la conclusion.
Lecteurs, moteurs, les deux forment un tout et demandent des attentions particulières : le rédacteur web est un peu contraint c'est vrai. Quoique... il doit simplement regarder à gauche et à droite avant de se lancer. Pendant la rédaction, il n'y a pas que les mots qui tournent dans sa tête, il y a d'autres aspects. Le rédacteur web est libre de s'exprimer sur l'immense toile qu'est le web, tout en marchant avec... vous savez qui ?

vendredi 8 janvier 2010

Pas drôle !



Google vient de mettre en place un outil intéressant pour les mobiles. Par un simple lien, vous êtes localisé et on vous indique les différents "services" présents autour de vous. La vidéo explique très bien le fonctionnement.

On ne peut même plus entrer quelque part sans savoir on l'on est, tester un restaurant à l'aveuglette, juste pour voir... Enfin si on peut. Mais on peut aussi cliquer simplement sur "Near me now" pour avoir toutes les informations désirées. Pas drôle ! Mais pratique. Cela va dans le sens de toutes les innovations du moment : le client est roi, on veut tout savoir sur lui pour mieux le servir.

Néanmoins, pour les entreprises qui ne s'en sont pas encore soucié, cela devient urgent : attention à votre e-réputation ! Si quelqu'un se retrouve devant votre restaurant et lit une mauvaise critique sur le web via son téléphone portable, il va peut-être poursuivre sa route vers un de vos concurrents... Ce que Google dit de vous compte plus que jamais.
Allez, je vous dirige au passage vers un article sur le community management, un métier qui fait parler de lui !

Source : Google mobile localise ses résultats, Abondance