mercredi 24 février 2010

Société café + clope

Tout le monde connaît le stress, la foule, la pression, les horaires à tenir, les rendez-vous qui s'enchaînent, les délais à respecter... le monde du travail quoi. De nombreuses personnes gèrent tout cela avec la formule bien connue : café + clope.

Pourquoi ? Parce que l'on a trop de choses à faire et qu'il faut être partout à la fois. On ne tient plus, c'est normal. Au milieu de ce chahut j'aimerais dire à certains fous de boulot que je connais, mais aussi à la planète entière, ceci :

On ne peut pas être partout à la fois

Eh oui, il faut choisir. Cette maxime est valable dans tous les domaines. Il y a toujours des choix à faire, très compliqués, pour l'avenir plus ou moins proche... mais je ne vous apprend rien et nous ne sommes pas là pour faire de la philo. Cette petite maxime s'applique aussi particulièrement aux réseaux sociaux.

On ne peut pas envahir et Facebook et Twitter et Viadéo et Linkedin et Flickr et Youtube et les autres... Pitié, choisissez un réseau pour commencer, et gérez le bien.

Un réseau social, c'est comme un animal domestique...

...il faut s'en occuper tous les jours ! Comment espérer s'occuper tous les jours, à titre égal, de 3 ou 4 réseaux en même temps ? Si sur les différents réseaux, on a différents contacts, j'admet que cela peut être intéressant... mais toujours compliqué à gérer ! Cela demande du temps.

De plus, chaque réseau n'a pas la même raison d'être, ou on n'agira pas de la même manière suivant le réseau : promotion, enquêtes, recherches de partenariat... Il faut choisir le bon !

Mon moment café + clope : mon moment social

Un réseau social, c'est comme café + clope, on peut difficilement s'en passer. Non, c'est surtout qu'il ne faut pas laisser de côté trop longtemps sa page Facebook (exemple), au risque d'être vite débordé, et surtout de désintéresser ceux qui suivent nos actualités. Plus d'actualités ? Plus de fans !

Voilà pourquoi il faut réfléchir à long terme :
  • Quels objectifs et donc quel réseau social en priorité ?
  • Quel rythme de mise à jour, quels types de contenus?
  • Qui est responsable de gérer les mises à jour ? Demandez à tout le monde de s'occuper de quelque chose : personne ne s'en occupera parce que chacun comptera sur les autres.
Il y en a qui gèrent simultanément leur présence sur plusieurs réseaux sociaux, et qui s'en sortent très bien. Je voulais juste dire par là que tout effort de visibilité doit être pensé dans une stratégie. Soit on cible, soit on s'éparpille...

J'y tiens à ma stratégie, mais c'est important, et ce n'est pas une perte de temps comme on pourrait le craindre. A ce sujet, voir les articles très intéressants de CWM à propos de la communication web et de la stra-té-gie ! Cadeau : la communication n'est-elle destinée qu'aux grandes entreprises ?

lundi 22 février 2010

Référencement et rédaction : précieuse collaboration

Certains se demandent si l'internaute lit, et vont même jusqu'à penser que... non. Il ne lit pas. A quoi servent tous les textes présents sur la toile alors ? Pourquoi est-ce qu'on écrit encore ?
Parce que le texte est utilisé comme un moyen, pour le référencement. C'est malheureusement une idée qui court.

Mots-clés par ci et mots-clés par là
Si j'écris ça, le robot me verra
ô grand Google, mets moi premier
J'ai répété tous mes mots-clés

Jolie formule, mais les contenus textuels sont avant tout des finalités en soi. Pas qu'un moyen d'obtenir du trafic, ni d'être premier. Je ne le redirai jamais assez : il faut d'abord optimiser son contenu pour les internautes. D'abord ou en même temps... l'idée est la même. Les premiers destinataires de nos textes sont les internautes. Le robot voit que tu écris "canapé pas cher" partout, mais ça ne va pas lui changer la vie.

Soyons bien clair : contenu et référencement sont indissociables bien sûr ! Mais il faut penser tant aux moteurs de recherche qu'à l'internaute, comme je le dit dans un précédent article : la rédaction web, libre ou restrictive ?

Je rappelle au passage tout l'intérêt de la licence professionnelle Référenceur et Rédacteur Web.

Et maintenant je vous invite à courir sur le blog de Redactio pour y lire un article qui traite du sujet : quand trop d'optimisation tue le contenu !

Je fais ma pub

Ma pub, ou plutôt celle de l'agence où je travaille. Redactio est une agence composée de 2 gentilles spécialistes en écriture web. Pour vous, nous rédigeons, relisons, auditons, architecturons, réécrivons, concevons...

Je vais être plus claire. Redactio propose 4 types de prestations :
  • La rédaction de vos contenus web, quel qu'ils soient. Des pages de présentation, des fiches pratiques, des historiques, des accroches... toutes les pages de vos sites web. Les articles de blog aussi !
  • Le conseil en rédaction web, ou en stratégie éditoriale. C'est à dire que nous pouvons analyser votre site de A à Z, au niveau des textes ; mais cela passe aussi par les menus, l'organisation générale du site, la lisibilité, etc. Dans le conseil, il y a également l'assistance à la rédaction et l'architecture de contenu : essentiel avant de rédiger, il faut y penser dès le début du projet de création de site !
  • La formation. Entreprises, entreprises, oyez, oyez, vous qui avez un site Internet à mettre à jour, vous qui souhaitez écrire des contenus qui sont adaptés au web, qui intéressent les visiteurs... cette formation s'adresse à vous ! Entre autre.
  • La conception / rédaction, pour que votre communication s'envole au delà des ondes internet. Flyers, plaquettes, journaux d'entreprises... Oui, oui : Redactio rédige vraiment tous vos contenus.
Maintenant vous savez presque tout. Pourquoi cette pub ? Parce que Redactio vient de lancer son nouveau site. Il est très beau, très coloré, très design, très complet, très bien écrit, etc, etc. (Je vous avais prévenu que je faisais de la pub !).


Pour ce nouveau site génial, big up to :

--> Jean Wollenschneider au graphisme. Jean est un graphiste indépendant qui a du talent, plein de belles idées et un savoir-faire énorme. En fait, il a refait toute l'identité visuelle de Redactio (logo, cartes de visite, etc) !

--> Patrick Fritsch au développement. Il est à la tête de Khaya Studio, une agence web qui propose la création de site et tout ce qui va avec : web design, intégration, hébergement... Rapidité, efficacité : Patrick a fait tout ce qu'il fallait !

--> Vincent Clair à l'intégration. Son agence à lui, c'est Inneair. Réactif, patient, disponible, appliqué... il a tout donné pour Redactio !

Tous les 3 ont fait un travail remarquable, ont supporté nos caprices de star et tout ça. Merci !

J'ai oublié quelqu'un ?

Nathalie Ewert. C'est la grande chef de Redactio. Très compétente, très experte, elle m'a accueilli dans son agence de communication écrite il y a quelques petits mois. =D

PS : au fait, Redactio a aussi un blog, il s'appelle Nos petits papiers ;)

jeudi 18 février 2010

Le duplicate content, c'est le mal

Un contenu dupliqué est un contenu que l'on retrouve à l'identique (ou presque) sur plusieurs pages web. Exemple : cherchez la biographie de quelqu'un et comptez combien de fois vous retrouvez la même (ou une partie) sur des sites différents ! C'est rageant, non ? Pas très diversifié en tout cas.

Le duplicate content : je suis contre

Avant même de connaître quoi que ce soit sur les moteurs de recherche, je n'aimais pas trop le "duplicate content". Dire 2 fois la même chose, c'est la possibilité de le dire 2 fois différemment. D'apporter un petit quelque chose en plus, ou pas. Dans tous les cas, c'est la possibilité de tourner de mille manière l'idée que l'on veut exprimer.

Les cartes de voeux qu'on écrit à Noël pour envoyer à tous nos bons vieux amis, vous savez ? Qui d'entre vous écrit le même petit mot sur chaque carte sans exception (que je lui dise mes 4 vérités) ? Il y en a même qui signent au même endroit, avec le même stylo, etc.

Toute la famille se joint à moi pour vous souhaiter tous nos meilleurs voeux...

Personnellement, je n'écris JAMAIS la même chose sur 2 cartes. Les textes veulent évidemment dire la même chose, et je souhaite tout autant de bonheur à l'une ou à l'autre famille, mais ça doit être un principe chez moi. Déjà, c'est sympa pour les gens de recevoir un message un tant soit peu personnalisé. Et ensuite, je l'ai dit : c'est un principe.

Le duplicate content : Google est contre, lui aussi !

Alors quand on m'apprend que sur Internet, le duplicate content est peu recommandé, inutile de vous étaler ma joie. Alléluia, nous pouvons écrire ! C'est non seulement un principe, c'est aussi une passion.

Mais il y en a qui ne sont pas des mordus de l'écriture comme moi. D'accord, cela prend du temps de rédiger une dizaine de textes différents pour soumettre un site à des annuaires ou à des sites de communiqués de presse en ligne. Mais il en va de la qualité de vos liens, de votre réputation, etc.

Et dans le cas des pages de votre propre site Internet, la question ne devrait pas se poser. Un site qui répertorie des contenus déjà existants n'est, à mon sens, pas intéressant. On trouve toujours des exceptions, mais bon. (C'est le jeu du jour : trouvez-moi une exception !)
Créer un site, c'est choisir de diffuser des informations originales, d'apporter un plus à l'internaute. Sans quoi le site n'aurait pas de raison d'être.

Liens :
Bulle interactive explique mieux que moi pourquoi c'est mal de copier-coller le contenu des autres.

jeudi 11 février 2010

L'internaute ne lit pas (mais qu'est-ce qu'il veut ?)

Vidéos, images, sons. Il parait que les internautes se fichent totalement du contenu textuel des sites. Rédacteurs web, il est grand temps de faire nos bagages.

Non, c'est une blague. D'abord tout dépend des sites. Il y a des sites sur lesquels les internautes cherchent clairement du texte, des explications. Typiquement sur les sites médicaux : les intéressés vont lire, lire et lire jusqu'à trouver ce qu'ils cherchent (quels symptômes, quelles causes, quelle maladie, quels remèdes...).

Sur Youtube, évidemment, on cherche des vidéos, mais là... je vous prend presque pour des incultes.

Mise à part ces évidences, réfléchissons. Vous lisez, vous ? J'avoue que même moi, rédactrice web, je lis les accroches, les titres... et parfois pas plus (la honte). C'est que j'ai trop de choses à lire.

Après nous sommes tous des internautes, mais nous ne faisons pas forcément partie de la moyenne. Nos habitudes peuvent totalement diverger de "l'internaute moyen". La question est de savoir si l'internaute moyen lit.

Ce que l'on sait de l'internaute moyen

L'internaute est pressé, comme moi. Il ne cherche pas pendant des heures sur une page : s'il ne trouve pas immédiatement ce qu'il veut, il s'en va. Je dis "comme moi", mais je fais quand même partie des curieux du web qui s'attardent un peu sur les pages pour les analyser... Mais pourquoi ne trouve-t-on pas l'information ? Qui a fait ce site ? Etc...

Si l'internaute est pressé, il lit vite. Il parcoure les pages d'une certaine manière, un peu comme on lit un livre en diagonale.

Voilà 2 constats très bêtes qui peuvent suffire à faire penser que l'internaute ne lit pas...

Si vraiment les internautes ne lisaient pas ?

Si vraiment, les internautes ne lisaient pas... Ce serait pour nous, rédacteurs web, un véritable défi, enjeu, espoir, rêve ou ce que vous voulez. Justement, si les internautes ne lisent pas, notre rôle est d'essayer de les intéresser et de les accrocher, plus que jamais. C'est la raison d'être de notre métier.

Dans tous les cas, je pense que nous pouvons affirmer que les internautes cherchent du contenu, peu importe lequel. Sur Internet, le contenu est roi, mais il n'y a pas qu'un seul type de contenu.

Exploiter les différents types de contenus

Les internautes cherchent du contenu, ça c'est clair. Mais les contenus peuvent cohabiter, être comparés, se compléter... C'est pourquoi on associe des images ou des vidéos aux textes.

Sébastien Billard nous explique de façon très efficace comment optimiser son contenu. Le slideshow est très bien fait.
Et d'ailleurs, on constate avec étonnement que les images ne sont pas les premières choses que les internautes regardent. Leurs yeux parcourent les menus, les titres... et les images ne sont vues que dans un second temps. Intéressant non ?

mardi 9 février 2010

Sur internet, pas de secret ! 2/2

Pas de secret ?

Non, sur Internet pas de secret, parce qu'Internet est ouvert à tous et que tout le monde peut y dire ce qu'il veut. Chacun peut critiquer, chacun peut se dévoiler, chacun peut naviguer indéfiniment. Internet est un monde illimité où tout le monde a (presque) tous les pouvoirs. C'est ce que nous avons vu dans la première partie de l'article : Sur internet, pas de secret ! 1/2.

Quand l'e-réputation est bénéfique

Laissons les photos compromettantes et les soirées arrosées de côté. (D'ailleurs, vos patrons qui vous font tout un foin pour une photo vieille de 10 ans, se sont eux aussi retrouvés bourrés, moches, ados et je ne sais quoi d'autre.)
Sur le net, on peut aussi se construire une image très valorisante et très positive. Et sans mentir.

Ceux qui travaillent dans le web en particulier, peuvent avoir un blog, être inscrit sur différents réseaux sociaux, bref être actif sur le web. Et cela ne leur porte pas préjudice, bien au contraire.
Etre sur internet n'est pas forcément dangereux. Mes remarques du genre "attention, Internet est puissant" ne doivent pas vous freiner à vous constituer une identité virtuelle. C'est juste qu'il faut penser à gérer sa réputation. Il faut savoir que de plus en plus de choses sont, ou vont être, indexées par les moteurs de recherche :

  • commentaires sur les blogs et les forums (attention à utiliser un pseudo si vous vous exprimez sur un sujet trop personnel sur un forum...),
  • images et vidéos, si votre nom figure pas loin dans la page web,
  • tweets, actualités, etc, etc...

Avoir le pouvoir, ce n'est pas toujours facile

Finalement, avoir le pouvoir représente un enjeu de taille. Plutôt que de profiter de son pouvoir pour dire tout et n'importe quoi, il va falloir contrôler ce pouvoir. Bien plus difficile.

Notre nouveau pouvoir sera de contrôler ce que l'on donne comme image : ce qu'on laisse paraître, ce que l'on dévoile, et ce que l'on garde pour soi ou pour sa vie réelle. Tout un programme. Sans compter que si vous êtes un peu célèbre, vous ne serez pas le seul à parler de vous. Il faudra donc veiller à ce qui se dit, et se préparer à répondre aux attaques.

Conclusion

Internet, mine de rien, est un monde à part. Un univers à lui tout seul qui permet à n'importe qui de s'exprimer. La e-réputation des personnes réelles peut se construire à leur insu. Notre défi ? Utiliser intelligemment notre pouvoir pour gérer notre identité virtuelle. En deux mots, c'est aussi simple que cela. (En pratique, c'est un métier !)

lundi 8 février 2010

Sur internet, pas de secret ! 1/2

L'e-réputation. C'est un sujet très en vogue en ce moment, parce qu'il devient primordial. Parce que ceux qui l'ont négligé en ont récolté les mauvais fruits. Et parce que ceux qui se sont penché sur la question... ont eu raison.

L'e-réputation, c'est, pour faire vite, c'est votre réputation virtuelle. Dans la vie réelle, une réputation se fait notamment par le bouche à oreille. Sur le web, c'est différent et ça va plus vite ! Forums, articles de blogs, commentaires... Tout ce qui est dit de vous sur internet constitue votre e-réputation.

Il faut savoir qu'une entreprise essaye de donner une image d'elle-même, mais que sur Internet tout le monde a la parole. Tout le monde peut donner son avis ouvertement, et quand on donne son avis, c'est généralement qu'on n'est pas d'accord... Quelques chiffres très parlants :

  • Quand on aime, on le fait savoir 4 fois. Quand on n'aime pas, on le dit 11 fois !
  • 8/10 croient ce que disent les autres (donc les forums etc) contre seulement 2/10 qui croient la pub.
Une bonne raison de faire attention à ce que les autres pensent et disent de vous.
Ces chiffres restent des chiffres, et ont peut-être changé entre temps, mais la tendance reste : nous avons plus tendance à critiquer qu'à complimenter, c'est bien connu. Et nous regardons la publicité un peu de travers, préférant faire confiance à nos compatriotes les humains. Et nos compatriotes critiquent tout. Bref, vous suivez.

Les entreprises ont beau donner l'image qu'elles souhaitent donner... cela ne suffit plus. L'image d'une entreprise n'est pas donnée QUE par son site internet. C'est pourquoi de plus en plus d'entreprises ont besoin d'acteurs extérieurs comme les community manager, chargés de l'e-réputation.

La société de l'apparence

Soigner son e-réputation, c'est soigner son image. Dans la vie réelle, tout le monde le fait. Et comme le monde est aujourd'hui hyper connecté, que vos futurs employeurs déchiffrent les profils Facebook, etc, il vaut mieux faire attention.

Au fait : il n'y a pas que les entreprises qui soient concernées. Tout le monde devrait surveiller son e-réputation. La CNIL entend sensibiliser les jeunes aux traces qu'ils laissent sur le web. Peut-être que la campagne "Je publie je réfléchis" aura son petit effet.

Un pouvoir illimité

Nous sommes dans une société où il faut se contrôler. Contrôler son image, sa réputation, ses paroles. Sur internet, il faut certainement redoubler d'effort, mais pourquoi ?

Parce que sur Internet on a tous les pouvoirs. C'est trop facile, et c'est trop risqué. On a le pouvoir de tout dire, de tout montrer, d'aller où on veut... Les mineurs n'ont qu'à cliquer sur un bouton pour certifier qu'ils ont plus de 18 ans. Ne parlons pas des jeunes enfants qui ne font pas encore bien la différence entre ce qui est réel, et ce qui ne l'est pas.

Internet, c'est un monde sans frontières. Il suffit d'en prendre conscience.

Dans un monde virtuel tel que l'Internet, on a aussi l'impression d'être anonyme. On peut jouer comme on veut, avec soi-même, avec les autres. C'est sûr que contrôler son image, c'est aussi le pouvoir de donner une fausse image de soi.
Mais si on veut craquer complètement pas de problème : on s'invente un pseudo. Je connais des personnes qui sont sur Facebook sous un nom complètement farfelu. Personne ne peut les trouver, ce sont eux qui vont chercher leurs amis. Aucun risque qu'on ne les identifie.

Mais il y a anonyme et anonyme. En donnant votre adresse e-mail, même sous un faux nom et une fausse ville de résidence, vous n'êtes pas si anonyme. Sur Internet, on a le pouvoir, mais Internet a aussi beaucoup de pouvoir et de puissance. Il est plus fort et plus futé qu'on ne le croit...

Liens : Internet sans crainte et e-réputation, sur le blog de Weborganique Référencement

vendredi 5 février 2010

La magie du référencement

Je vais peut-être choquer, énerver ou faire rire certains... mais avouez qu'au delà de ces aspects très techniques, le référencement renferme un peu de magie.

Le référencement : côté connaissance et veille

D'abord, le référenceur connaît le web, les moteurs de recherche et leur fonctionnement, et certaines recettes précises à appliquer pour amener du trafic sur un site. Le référenceur a appris, et apprend toujours comment les internautes agissent sur Internet, ce qu'ils cherchent, ce qu'ils trouvent.

Le référenceur a donc des connaissances et il tente de les appliquer. Il élabore des stratégies, il met en place des outils et fixe des objectifs précis. Il va fouiller le code source d'un site, il sait ce qu'est une balise, à quoi elle sert, comment il faut la remplir... Et tout ça n'est un minime aperçu de ce que sait faire le référenceur.

Bref, le référenceur connaît son métier, il sait comment ça marche. Rien de magique là dedans, n'est-ce pas ?

Le référencement : côté magie et surprise

Mais alors pourquoi, ô grand pourquoi, le référenceur se rue chaque jour sur Google Analytics pour découvrir si oui ou non : ça a marché ? Le référenceur analyse en détail les statistiques des sites qu'il référence et se heurte à des surprises, bonnes ou mauvaises. (Dites-moi si j'ai tort !)

Parfois il comprend : un lien sur Facebook a permis un pic de fréquentation tel jour à telle heure. Les jours suivants, la courbe du trafic redescend. Rien de plus normal.

Parfois il ne comprend pas, mais c'est que...
  • Les internautes sont imprévisibles ! Ils peuvent trouver votre site sur un mot-clé auquel vous n'auriez pas pensé.
  • Les moteurs de recherches sont mystérieux. Google ne dit pas tout. Et les algorithmes des moteurs de recherches changent souvent.
Le référenceur doit donc faire des tests et des re-tests sur un site. Il essaye un titre, puis un autre... et il attend.

Mais le référenceur ne fait pas de magie, il effectue des actions concrètes. Les moteurs de recherche ne font pas de magie : ils mettent en place des robots et des critères bien précis. Les internautes ne font pas de magie : ils cherchent au hasard et, parfois, ils trouvent. Pourtant, c'est la magie qui opère.

C'est qu'au milieu de toutes ces précisions, les algorithmes des moteurs de recherches varient, le comportement des internautes évolue (et leurs façon de rechercher avec)... Allez, ne parlons pas de magie. Parlons de... de quoi ?

jeudi 4 février 2010

Votre site doit choisir son camp

"Créer un site ? Oh, je m'y mettrai demain et la semaine prochaine il sera en ligne. J'écrirai vite fait deux ou trois pages et je demanderai à un webmaster de mettre ça en place !"
Lol ? Lol. J'espère que vous avez saisi l'ironie de ces paroles. La création d'un site représente un vrai projet, plus ou moins important selon la taille du site, mais quand même.

Tout projet demande réflexion

Créer un site, c'est beaucoup de travail avant même de commencer à organiser les pages, écrire les textes et choisir les photos. Avant la réalisation du site, il y a la définition du projet. Les objectifs, les moyens d'actions, etc. Si vous avez passé votre BAFA par exemple, vous savez qu'il faut, avant toute activité avec les enfants, rédiger un projet pédagogique. En tout cas il me semble... Ca paraît exagéré, mais c'est sensé.

Si votre site n'a pas de réel objectifs et n'est pas clairement positionné, il ne marchera pas aussi bien qu'un site dont le projet a été mûri. Voyons les quelques points à clarifier avant la réalisation d'un site.

Quels sont les objectifs du site ?

Se faire connaître, vendre, susciter des réactions ? Que vous ayez un site boutique, un site institutionnel, une communauté, un blog... vous n'aurez pas les mêmes finalités. Ne dites pas que vous n'avez pas d'ambition précise : vous attendez forcément quelque chose de votre site. Au moins une petite visite.

Et ces objectifs ne doivent pas être flous. Espérer des visites, c'est chouette. Mais combien par mois ? De qui ?

A qui parle le site et de quelle manière faut-il s'adresser à cette cible ?

Votre site communique des informations, de quelque manière que ce soit. Inutile d'essayer de viser trop large : à vouloir toucher tout le monde, on ne touche personne. Si je suis passionné de film d'action, je vais choisir le film d'action plutôt que le film grand public ou de divertissement. Je pense que vous voyez où je veux en venir. Difficile d'atteindre les gens qui s'intéressent à tout en faisant un site qui parle de tout. Je pense plutôt que les gens qui s'intéressent à tout vont aller voir un site spécialisé sur machin, puis un site spécialisé sur truc, etc.

A chaque cible son langage. Skyrock vise les ados, et s'adresse aux ados : les séniors ne sont pas très familiers avec "lâche tes commentaires" et "chope des cadeaux". On peut cibler une catégorie de personnes suivant son âge, sa passion, sa situation géographique, etc.

Le langage passe par le texte, mais aussi les images, le design du site et son organisation générale. Tout dans votre site doit être étudié en vue de plaire à une cible précise. Ce n'est pas toujours évident, je l'admet.

Votre site doit être compris dès la première visite

Le positionnement du site, c'est la façon dont les créateurs le conçoivent et la façon dont les internautes le perçoivent. Dans leur plan stratégique global, les marques doivent se positionner. E.Leclerc clame haut et fort que ses prix sont les plus bas. Chanel, c'est le luxe, etc. Un site aussi doit avoir une stratégie claire, et se positionner.

Que dire d'une boutique en ligne qui vend parallèlement, sur le même site, des robes et des voitures ? Aucun rapport. L'internaute qui vient sur ce site ne saura pas dire, en repartant, s'il a visité une boutique de robe ou de voiture.

Ah ! Vous vendez des robes ET des voitures ?

Il suffit dans ce cas d'être clair. De bien montrer, sur votre page d'accueil, que les filles intéressées par les robes trouveront leur compte sur ce site, et que les hommes intéressés par les voitures (cliché, je sais) y trouveront également leur compte.

Il est tout de même conseillé dans ce cas de créer 2 sites : un pour les robes, un pour les voitures. C'est plus simple pour vous, et pour tout le monde.

Bref, quand on arrive sur votre site, quelle que soit la page, on doit savoir où on est. Si vous avez des cas très compliqués en vue, vous pouvez les soumettre en commentaire et on en discutera !

Votre site doit choisir son camp

Votre site doit dire qui il est, ce qu'il propose, ce qu'il attend. Mais surtout : le visiteur doit comprendre sur quel site il se trouve, ce qu'il peut y trouver, et ce qu'il doit y faire.

Définir des objectifs et une cible, mettre en oeuvre tous les moyens pour réaliser ces objectifs et satisfaire la cible : c'est le premier pas vers la réussite. (Et là, le projet ne fait que commencer... :D)

mardi 2 février 2010

Etude sociologique avec Google Suggest

Aimez-vous la sociologie ? Comprendre comment la société évolue, comment les gens vivent, ce qu'ils aiment, ce qui forge leur personnalité, etc. Moi j'aime. Et j'ai trouvé un moyen efficace d'étudier la société dans laquelle nous vivons, ou au moins la partie connectée de notre société.

Google Suggest : des suggestions révélatrices !

Avec l'outil Google Suggest, il y a de quoi bien rigoler. Lorsque vous écrivez une recherche dans la barre de recherche prévue à cet effet, Google prend le début de votre recherche et vous propose... la suite, selon les requêtes fréquemment tapées sur le moteur. Ces suggestions sont faites par rapport aux requêtes déjà effectuées par d'autres internautes, et non par rapport à vos anciennes requêtes à vous. A moins que je ne me trompe...

Exemples concrets et très marrants :


On constate quelques petites choses :

1) Certaines recherches sont très futiles : "quelle est la taille de nicolas sarkozy", "je sais pas" ou "je sais pas quoi faire sur internet"... La médaille d'or sera d'ailleurs décernée à cette requête totalement paradoxale. Les internautes utilisent énormément internet pour y faire de la recherche, et même pour rechercher ce qu'ils pourraient bien faire sur internet... !

2) Par contre "je sais pas quoi faire de ma vie", ou "je sais pas quoi faire comme métier / études / travail" sont révélateurs : jeunesse désespérée, ou au contraire jeunesse investie qui s'intéresse à son avenir ? Monde de l'emploi trop vaste, conseillers d'orientations trop nuls, trop grand choix de métiers proposés, ou pas assez ? On pourrait l'interpréter comme on veut.

3) Des révélations sur les buzz : "à quoi sert twitter", ou "comment créer un groupe sur facebook"... On voit que ces réseaux prennent (ou ont pris) de l'ampleur. Ce que l'on savait déjà, mais bon ! Les critiques négatives sur une marque ou une personnalité (ce qu'on appelle le bad buzz) pourraient aussi ressortir sur Google Suggest. Malheureusement je n'ai pas d'exemple sous la main.

5) Et, inévitablement, les internautes font parfois de belles fautes d'orthographes : "quelle est le meilleur antivirus"...

Je laisse votre imagination libre, il ne faudrait pas interpréter ces résultats n'importe comment, et je ne suis pas à même de le faire. Il est évident que Google Suggest ne suffit pas. Il peut donner des directions et des évolutions, admettons.

Attention aussi à certaines expressions qui sont des titres de films, de chansons ou autre. Aucune raison de s'offusquer en voyant "J'ai tué ma mère" : c'est un titre de film (oui, je me suis presque offusquée). "Ca sert à quoi tout ça" est une chanson de Maxime Le Forestier. Etc...

Avec un peu de culture, Google Suggest permet d'évaluer (un tout petit peu) l'intérêt de nos concitoyens pour les choses de la vie... Amusez-vous à votre tour, avec "comment", "qui est", "j'aime", "je suis", "j'ai mangé", "j'ai bu"...

Une aide pour le référencement et la recherche de mots-clés

Mais je pense que l'ambition de Google Suggest n'était pas de nous renseigner sur notre société. Google Suggest peut avant tout aider les référenceurs à trouver des idées de mots-clés. C'est un outil de référencement, qu'il faut utiliser en complément d'autres outils.

Google Suggest permet de voir comment les internautes abordent tel ou tel sujet, comment ils écrivent certaines expressions (au pluriel, avec accent ?)... On référence un site pour que les internautes puissent le trouver, non ? Autant s'intéresser alors à ce que les internautes recherchent.

Les référenceurs c'est bien beau, mais Google Suggest sert aussi aux internautes les plus "normaux". Il leur donne des idées et leur simplifie la vie. En tapant une requête, l'internaute se rend compte que ce qu'il veut écrire est déjà là : c'est pratique. "Google est très fort, il a deviné ma requête !"

Bon, qui est sociologue sinon ?