vendredi 25 décembre 2009

On ne le dira jamais assez : le contenu est roi !

Savez-vous ce que lisent les robots des moteurs de recherche ? Eh bien ils lisent. C'est tout. Ils ne contemplent pas de joli design, ils ne regardent pas de jolies photos : ils lisent du texte. Des codes, des liens, et du texte. Voilà pourquoi le contenu est le roi de la toile !

L'internaute cherche des informations

Il n'y a pas que les robots qui lisent le texte, il y a les internautes ! C'est à dire les principaux destinataires de nos sites web. Nos futurs clients par exemple... Malgré ce que l'on pourrait croire, les internautes cherchent et lisent. Bon d'accord, ils lisent en diagonale, mais quand même.


Acclamez le roi !

Inutile de préciser qu'il est fondamental d'avoir du contenu sur son site. Une page avec deux lignes de texte, c'est bof. Mais comment prendre soin de son contenu ? Qu'est-ce qu'un bon contenu web finalement ? Impossible de tout résumer, mais on peut déjà respecter quelques critères de base.

- Un contenu organisé et hiérarchisé. C'est à dire paragraphes, titres, sous-titres... Qui a envie de lire un gros pavé ? Tenez, voilà une chose qui m'arrive souvent : je lis le paragraphe le plus court de la page (flemmarde que je suis), et comme le sujet m'intéresse, je commence à lire les autres paragraphes. Et je finis par lire toute la page ! Bref : un texte aéré et organisé attire le lecteur et lui donne envie de lire.

- Des phrases simples, plutôt courtes. Toujours pour la même raison : le lecteur est pressé, il a la flemme. Difficile de se concentrer pour comprendre de longues phrases, surtout sur un écran d'ordinateur. La lecture à l'écran est plus fatigante pour les yeux, et moins agréable.

- Insérer tout en finesse les bons mots-clés au bon endroit... Pour un texte pas trop lourd pour les internautes et qui aura plus de chance d'être bien référencé.

- Un bon contenu web, c'est un contenu unique, intéressant et pertinent. Ecrire pour écrire, cela ne sert à rien. Olivier Andrieu rappelle cet aspect important : la qualité du contenu importe plus que la quantité. Son article "Trop de contenu va-t-il tuer le contenu ?" date de février 2007, mais on peut à mon avis toujours s'y référer.

Etre rédacteur web...

Nos contenus doivent attirer le lecteur et le retenir. Il faut donc les simplifier au maximum. Le rédacteur web ne doit pas jouer les Proust, il doit être direct. Pas de blabla qui ne servent à rien. Des textes simples et efficaces. Cela dit tout dépend de l'objectif et de la cible finale. Sur un site médico-scientifico-ortho-tiste qui traite de sujets très spécialisés, on acceptera le jargon et le vocabulaire "élitiste".

En fait le rédacteur web doit sans cesse s'adapter, un peu comme le référenceur. Le rédacteur peut écrire sur n'importe quel sujet, pour n'importe quel cible, dans n'importe quel ton, selon les projets, les attentes de ses clients, etc.

Perso, j'adore être rédactrice-web. Le contenu est roi... est cela m'arrange bien ! D'ailleurs c'est marrant, le contenu est roi mais il est au service du lecteur...

mercredi 23 décembre 2009

Le référencement : toujours nouveau

J'ai appris une règle tout simple, en référencement. Ne jamais croire que tout est acquis. Le référencement, c'est un monde qui bouge et qui évolue. On n'apprend jamais rien, ou plutôt : on en apprend tous les jours. C'est troublant, mais c'est aussi ce qui fait l'intérêt du métier. Il faut sans cesse s'adapter, se mettre à jour, et avant tout : s'informer.

D'où l'importance de la veille. On voit tout de suite ceux qui sont à la masse, et ceux qui sont "dans le mouv", qui suivent l'actu et qui savent de quoi ils parlent. On dit que les référenceurs ont chacun leur technique propre ; quoiqu'il en soit elle doit sans cesse être adaptée et actualisée.

A titre d'exemple, quelques changements se sont opérés depuis que j'ai commencé la Licence Pro "Référenceur et Rédacteur Web", donc depuis septembre 2009 :
- la balise metakeyword n'est plus un critère d'indexation pour Google. Dommage pour ceux qui en profitaient pour y fourrer tous leurs mots-clés, mais tant mieux pour le contenu visible des sites. Cela rappelle l'importance de la qualité du contenu. Et un bon contenu, c'est bien plus que quelques mots-clés par-ci par-là. J'en reparlerai bien sur !
- le positionnement sur Google devient tout à fait relatif avec la personnalisation des pages de résultats. Bientôt, tout le monde aura une page de résultats différente sur une même requête, selon son historique de recherche, etc. On ne sait pas encore où cela va nous mener. Le travail de référenceur va peut-être s'orienter un peu différemment : mais cela a toujours été le cas.

Réorientation, remises en cause, réflexions... Le référenceur doit avouer, tel un grand sage, qu'il ne sait finalement rien. Aujourd'hui le web tend à s'élargir : on se connecte de plus en plus depuis nos téléphones portables. Et demain ? Certains sont plus visionnaires que d'autres et peuvent anticiper. D'autres suivent tranquillement le mouvement. Par contre il ne vaut mieux pas, pour un référenceur, débarquer quand la fête est finie ! J'avoue que j'ai un peu peur d'être en retard justement. Parce qu'Internet et les innovations, ça va vite !

En tout cas, ce métier de référenceur que l'on réapprend tous les jours, c'est une très bonne chose. Je suis anti-routine personnellement. Et appliquer inlassablement la même technique pendant des années, non merci.

Qu'en pensez-vous ? Comment voyez-vous le métier de référenceur ? Etes-vous plutôt le visionnaire ou celui qui suit le mouvement ?

Réel vs virtuel

Avec l'ampleur que prend internet, on peut avoir du mal à faire la part des choses. On a une vie réelle, et une vie virtuelle. Faut-il séparer les deux ?

Je vais tout de suite répondre que non. Je ne pense pas. Mener une double vie, ce n'est jamais bon. On a une seule vie, et deux moyens de la partager. Sur internet, on partage notre vie réelle. Et dans la vie réelle, on peut partager nos découvertes virtuelles. Et tout se recoupe : partager sa vie virtuelle sur Internet, etc. Une vie, deux façons de la vivre. C'est très restrictif, mais on se comprend.

Je n'ai rien contre les jeux en ligne, du type Second Life ou World of Warcraft pour en citer deux très connus. Mais il y a toujours le risque que le virtuel prenne la place du réel, ou prenne trop de place. La première vie à vivre, c'est notre vie réelle. On ne sera pas plus heureux en mourant derrière un écran, comme les jeux veulent nous le faire croire. On échappe un peu à la réalité, certes.


D'un autre côté, virtuel ne veut pas toujours dire iréel. Cet article que vous lisez, c'est une vraie mademoiselle qui l'écrit, qui vit des choses, qui réfléchit, etc. Je pourrais vous le dire à l'oral, mais la richesse du web c'est de pouvoir partager son avis à un nombre illimité de personnes. Autrement dit, mon blog virtuel, il est un peu réel aussi...

Pour faire le lien avec mon article précédent sur Facebook, c'est à chacun de faire la part entre ce qu'il veut vivre en réel, ou en virtuel. Facebook a un côté très réel pour moi, dans le sens de concret. Les discussions "murales" du type
- on se voit demain alors ?
- oui, au café comme d'hab ?
- ça me va. je t'attends à midi.
- je t'appelle si jamais j'ai un souci. (etc...)
sont parfaitement ancrées dans la vie réelle.

En fait, sur internet il y a de tout. Il y a la "second life" pure et dure avec les jeux, il y a les réseaux sociaux qui peuvent apporter un peu de confusion... : il y a du réel et du virtuel.
Je ne vais pas non plus entrer dans toute la philosophie des mots "réalité" et "virtualité".

Finalement, la vie réelle c'est ce que tout le monde connaît : se lever, aller travailler, manger, avoir des amis, une famille (éventuellement), dormir. Et la vie virtuelle, certains la vivent et d'autres pas. D'après moi, on ne devrait pas la considérer comme une deuxième vie, elle doit s'inscrire dans notre "vie".
Donc la vie réelle devient : se lever, aller travailler, se connecter, manger, avoir des amis, avoir des "amis" Facebook, se marier (et être marié sur Facebook), déconnecter World of Warcraft, et dormir.

Un peu banal peut-être comme idée. Mais je voulais le dire. En principe, sur internet, je suis moi-même aussi.
Le sujet de l'e-réputation fera peut-être l'objet d'un prochain article... =)

mardi 22 décembre 2009

Facebook, c’est d’abord un outil de communication

Aujourd'hui tout le monde ne jure que par Facebook. Il y a bien d'autres réseaux sociaux, mais moins connus du grand public. On va s'attarder ici sur ce "grand public". Que cherche-t-il et pourquoi utilise-t-il Facebook ? Le sujet a déjà été traité de mille manières, mais à mon tour de donner mon petit avis sur la question.

La bonne excuse, c’est de dire que c’est un réseau social. Social, c'est-à-dire qui prône l’échange, le partage… en deux mots qui permet de garder le contact. Garder le contact avec 120 amis en moyenne, ça semble beaucoup. Le terme « ami » est évidemment abusif. Sur Facebook, on a une liste de connaissances, et on partage notre humeur de la journée, ou autre. Chacun utilise l’outil à sa manière.

Facebook, outil de communication ?

Garder le contact donc… est-ce que ça marche ? On pourrait penser qu’à s’enfermer devant son écran, on ne garde qu’un contact « virtuel », et que la communication s’estompe… Il faut positiver. Facebook enrichit nos conversations avec nos amis proches, avec qui on a la chance de pouvoir échanger aussi en dehors de Facebook. Quant à nos amis éloignés, Facebook, c’est très pratique ! Ecrire un mail prend plus de temps. Ma sœur, depuis l’autre bout de la France, veut nous informer qu’elle fait une tarte aux pommes : c’est vite fait. Elle met son profil à jour et tous ses amis sont au courant. Garder le contact avec ses vrais amis, proches ou éloignés, ça semble tout à fait fonctionner.

Avez-vous déjà entendu le genre de remarques selon lesquelles « Facebook pousse à l’hypocrisie » ? Je ne partage pas cet avis. Enfin, c’est très possible, mais ce n’est pas mon cas.
Tant mieux si Facebook nous rappelle les anniversaires de nos amis. On n’est pas hypocrite en laissant un petit « joyeux anniv’ » sur le mur d’une connaissance qu’on aurait oublié sans Facebook. Je trouve que tous ces petits signes font plaisir. Un petit message sur le fameux « mur », un coucou par-ci par-là, un petit « J’aime » sur une photo… même si c’est tous les six mois. Plus pratique qu’un mail et moins cher qu’un SMS !

Facebook ne s’est pas fait que des amis

Les réseaux sociaux comme Facebook soulèvent certains dangers. Beaucoup d’inquiétudes sont nées avec cet engouement général pour Facebook. Et certains ont même fini par quitter le réseau. Pourquoi ? Parce que notre vie privée est dévoilée ! Laissez moi simplement dire que c’est à chacun de choisir ce qu’il écrit, ce qu’il ajoute comme photo, vidéo, commentaires, etc. Dans le respect de soi-même, et des autres ! Chacun choisit également les amis avec qui il peut partager ses informations.
Notre vie privée est dévoilée, certes. Mais les infos personnelles du genre « j’ai pris ma douche » ou « j’ai planté trois tomates » ne feront de mal à personne. Ma sœur raconte qu’elle fait une tarte aux pommes : les plus réticents à Facebook diront que ça ne regarde personne, mais les gens un peu curieux apprécieront.

Avec Facebook, on a aussi peur d’un piège : nos informations gardées à jamais ! J’ai fais une petite recherche sur Google Adwords, qui m’a indiqué que 110 personnes par mois en moyenne recherchaient « comment quitter Facebook », sur Google. Les gens se sentent piégés par Facebook. Cela a fait des polémiques, mais il faut dire que la plupart de ceux qui désactivent leur compte finissent par le réactiver. Alors Facebook ne s’alarme pas… Quelques efforts ont tout de même été fait en matière de confidentialité, etc.

Il ne faut pas avoir peur de garder le contact avec ses amis. La question sera plutôt de bien sélectionner ses "amis". Mieux vaut un réseau de qualité je pense. N’est-ce pas Martine ?


On parle ici de Facebook pour « le grand public », c’est totalement différent pour les entreprises.

Trop de Facebook tue la communication

Avec Facebook, comme avec bien d’autres choses, attention à la perte de temps. No-life et communication, ça ne colle pas. En d’autres termes, il n’y a pas que Facebook dans la vie, et un petit coup de fil de temps en temps ne fait pas de mal.

Suivant l’utilisation qu’on en fait, Facebook est un excellent moyen de communication. Mais alors il faut choisir l’utilité. Quizz et applications diverses, c’est très sympathique… mais le point fort de Facebook est ailleurs. Facebook a réussi un pari : mail, messagerie instantanée, partage de photos / vidéos, groupes sociaux (autour de marques ou de sujets divers, exemple : « pour ceux qui n’aiment pas se lever tôt »)… Facebook est un outil complet, j’imagine qu’il a remplacé MSN maintenant.

Comme dans tous les aspects du monde de l’Internet en général, les questions de communication ou de vie sociale sont délicates. Nous sommes dans un monde virtuel. Mais notre vie réelle s’introduit dans ce monde. Ou inversement, le virtuel s’introduit dans le réel. Pourquoi pas, c’est ainsi que la société évolue !


Liens :

Quelques statistiques sur Facebook

Il devient plus facile de quitter Facebook

vendredi 18 décembre 2009

Je me lance !

Je me lance dans ce blog, plus professionnel que personnel.
Ma dernière année d'étude (normalement), mes débuts dans la vie active... j'aurai sûrement de quoi raconter ! Je progresse dans ma connaissance du web, et je me fais mes petites opinions. Evidemment, ces opinions sont contestables, discutables... et je suis ouverte aux débats !

Je me suis lancée dans cette Licence Pro, Référenceur et Rédacteur Web. Je suis bien contente. Enfin, je suis bien dans mes études. C'est du concret, c'est passionnant, et très intensif aussi ! Redactio, l'agence de comm' où je travaille, aura bientôt un nouveau site. Evidemment, vous aurez l'adresse. Et vous en saurez peut-être un peu plus sur ce que je fais de ma vie.
Et maintenant, je vous lance le "défi" de suivre mon blog et de réagir ! C'est très utile et important pour moi.


Chers lecteurs, à bientôt. :)