vendredi 26 mars 2010

Apparences et réalité

Il ne faut pas toujours se fier aux beaux sites, alors il ne faut sûrement pas dénigrer les sites moches. Je m'explique.

Ne pas se fier aux beaux sites ?

On ne sait pas qui se cache derrière un beau site, même s'il est vraiment très très beau. J'ai vu le site d'une agence de référencement : un site super bien fait, des designers au top du top, des développeurs très rigoureux et un travail impeccable... mais les compétences de l'agence ? Pas en référencement en tout cas.

Un site peut être merveilleux, mais c'est tout. Comment savoir si la personne ou entreprise qui est derrière est aussi merveilleuse que son site ?

Ne pas dénigrer les sites moches ?

A côté de ça, il est tout à fait possible de trouver des sites pas terribles, pour des prestataires exceptionnels. Imaginez un site très moche, mal conçu, mal organisé, mal écrit, mal optimisé. Et pourtant... une entreprise si chaleureuse et si qualifiée. (Une agence web dans ce cas, ça n'est pas cohérent par contre !) L'entreprise manque simplement un peu d'argent, ou ne comprend pas l'intérêt d'investir dans un site web "à la hauteur". Il y a des encore des old school par ici. Ou des gens qui ne voient pas la différence entre un vieux site des années 90 et un site tout frais tout neuf (aéré, design, etc).

Qu'est-ce qu'on fait alors ?

On fait comme d'habitude : on ne se fie pas aux apparences. Malheureusement on se fie souvent aux apparences pour se faire une idée de quelqu'un, et sur Internet c'est inévitable. On n'a pas foncièrement le choix... Mais c'est dommage :
  • Une fois qu'un site moche donne à l'entreprise une e-réputation pas terrible, ils peuvent revenir avec un site de la mort, la réputation est faite.
  • Et avec un beau site qui donne une super image, une entreprise pas qualifiée dans son domaine va réussir à embobiner des dizaines de clients. A ce propos, lisez un article pertinent sur ces agences web qui décrédibilisent nos métiers...
Voilà, j'étais juste de passage avec un petit article. En ce moment je m'occupe de ma vie réelle. A bientôt, et n'oubliez pas de vous ouvrir au monde. Cherchez un peu plus loin que le bout de votre nez, au delà des apparences et des barrières qu'on nous met devant les yeux !

mercredi 10 mars 2010

Licence Référenceur & Rédacteur Web : il est temps de s'inscrire !

Je ne vais pas vous détailler le profil théoriquement requis pour suivre cette licence, je vais faire autrement. Je vais vous raconter le profil de quelqu'un qui est actuellement en licence professionnelle "Référenceur et Rédacteur Web" et qui s'y sent bien !

Notre étudiante du jour est une littéraire. Elle écrit depuis toute petite, affirmant qu'elle ira en fac de Lettres, sans vraiment savoir ce que c'est. Tour à tour tentée par un métier dans le journalisme, la traduction, la musique, la graphologie... elle se retrouve en fac de Lettres comme prévu.

Mais avant ça, elle découvre internet et se fait la main. Sa première adresse mail est une révolution dans sa vie. Elle découvre les chat, et commence à créer des petits sites web (Dromadaire, Voilà...). Elle s'essaye même au HTML. Puis viennent les fameux skyblog.
Sans s'interroger en profondeur dessus, elle passe du temps sur Internet. Elle aime découvrir et tester des nouveautés, sans pour autant être à la pointe du high tech, ni sans jamais imaginer travailler devant un ordinateur qui plante la moitié du temps. Mais sa mère lui avait soufflé l'idée...

Notre étudiante s'est retrouvé en licence pro Référenceur & Rédacteur Web, parce qu'elle avait besoin de concret. Elle est curieuse et aime s'intéresser à de nouvelles choses, genre le référencement. (Le terme de "rédacteur" par contre, l'a tout de suite inspiré !) Fini les Pensées de Pascal, Diderot et André Gide : nous voilà chez Google, Facebook, et face à des internautes. Des vrais. Sociologie, communication... l'étudiante est dans son monde.

Prends ta passion, fais en une vocation !

Pour dresser un espèce de profil type par rapport à notre cas concret, on peut lister : esprit de synthèse, facilité d'écriture, maîtrise de la langue, attrait pour les nouvelles technologies, curiosité...

Si ces termes vous correspondent, vous vous plairez en licence pro RRW. Si en plus vous avez quelques bases techniques en langages web, même apprises en autodidacte... Si en plus vous surfez jour et nuit sur les blogs et les réseaux sociaux...

Mais la promotion 2009/2010 compte autant d'élèves que de profils différents. Entre marketing, technique, veille, e-réputation, communication et rédaction... chacun y trouve son compte. Ne prenez donc pas le cas décrit ci-dessus pour une généralité. Si vous ne vous y reconnaissez pas, vous pouvez toujours vous plaire dans cette licence.

Une passion ? Oui, il faut être un minimum passionné. Pas forcément pour "réussir", mais pour faire quelque chose de bien, pour être heureux de travailler tout simplement, et pour rester informé. Pas de routine dans les métiers du web.

Difficile d'être passionné avant de savoir vraiment de quoi il s'agit... soyez simplement curieux !

En avant, 3ème promo !

Vous avez jusqu'au 28 mai pour déposer vos dossiers de candidature. Vous trouverez toutes les infos sur la licence professionnelle Référenceur & Rédacteur Web, sur le site de l'IUT de Mulhouse (descriptif de la formation, formalités, candidature, etc).

Liens :
Licence référencement à Mulhouse : site créé par 2 étudiants de la première promo

vendredi 5 mars 2010

Préférer la relation client à la relation Google

On va parler référencement. J'ai une certaine approche du métier (qui n'est pas tout à fait le mien, mais bon) : vous me direz si j'ai raison.

Etre référenceur, c'est avoir des clients. Et en fait je m'arrêterai là aujourd'hui. C'est un point crucial : un référenceur a des clients. On travaille bien, on scrute les pages de résultats et les moindres détails d'un site, on analyse, on corrige, on optimise... pour nos clients. Mais il est encore plus juste de parler d'un seul client à la fois. Le référenceur a un client, puis un autre client, et encore un autre... et chaque relation est différente.

Etre référenceur, c'est cultiver une bonne relation avec son client. Dire à son client "je connais Google, nous avons des accords, laissez-moi faire", c'est... bof. J'aime pas. Dire à son client "voilà ce que je sais, ce que je vous conseille, et ce qu'on va essayer", c'est mieux ! Ou "voilà ce qui s'est passé, ce qu'il faut réajuster, ce qui va sûrement marcher".

Le référencement, d'après moi, c'est non seulement établir une stratégie pour rendre un site visible, mais aussi établir une relation de confiance avec son client. Ca, j'aime.

Le référencement : un travail d'équipe

Client et référenceur travaillent ensemble. Le référenceur fait la majeure partie du travail, mais le client lui apporte les ingrédients nécessaires. Si j'étais référenceur, j'insisterai d'abord sur ce point : "êtes-vous d'accord pour travailler avec nous ? Nous parler de votre métier, de vos attentes, ...".

Le client a besoin de savoir et de comprendre ce que fait le référenceur. N'oublions pas de garder le contact. Cela peut être contraignant et compliquer le travail. De même que c'est toujours plus long d'attendre les confirmations et les validations... mais il en va de la qualité de la prestation. Si le client veut savoir, il faut le lui dire. Ce n'est pas pour cela qu'il va nous piquer notre métier. Alors nos "c'est mon métier, ne vous inquiétez pas", gardons-le pour nous.

L'écoute et la disponibilité sont des qualités très attendues, chez tout prestataire de service. En fait, je parle du référencement, mais appliquez mes principes de rêve à tous vos métiers.

Le référencement : bien plus qu'un métier technique

Je milite pour que les relations prestataire-client soient cultivées. C'est une communication efficace qui donnera des résultats.

Référenceur, pense à ton client. Pense qu'avant de travailler pour son site, c'est pour lui que tu travailles.

Pourquoi accorder une certaine valeur au client ?

  • Parce qu'il a fait appel à nous : il faut tout donner pour faire en sorte qu'il ne le regrette pas !
  • Parce qu'il a des besoins spécifiques, parce qu'il n'est pas comme les autres clients. Il préfère les réunions, les entretiens téléphoniques, les rapports bien rédigés envoyés par mail... ? C'est possible de s'adapter, non ?
  • Parce qu'il rapporte de l'argent, ok. Je met ce point en dernier pour insister sur des valeurs moins marketing et plus humaines.

Client, pense à ton référenceur. Il a besoin de retours et de reconnaissance. Même si tu payes un référenceur parce que tu manques de temps, prend le temps de t'intéresser à son travail.

Bon, alors, est-ce que je suis sur une autre planète ? Est-ce que vous, vous voyez les choses ainsi ?