lundi 8 février 2010

Sur internet, pas de secret ! 1/2

L'e-réputation. C'est un sujet très en vogue en ce moment, parce qu'il devient primordial. Parce que ceux qui l'ont négligé en ont récolté les mauvais fruits. Et parce que ceux qui se sont penché sur la question... ont eu raison.

L'e-réputation, c'est, pour faire vite, c'est votre réputation virtuelle. Dans la vie réelle, une réputation se fait notamment par le bouche à oreille. Sur le web, c'est différent et ça va plus vite ! Forums, articles de blogs, commentaires... Tout ce qui est dit de vous sur internet constitue votre e-réputation.

Il faut savoir qu'une entreprise essaye de donner une image d'elle-même, mais que sur Internet tout le monde a la parole. Tout le monde peut donner son avis ouvertement, et quand on donne son avis, c'est généralement qu'on n'est pas d'accord... Quelques chiffres très parlants :

  • Quand on aime, on le fait savoir 4 fois. Quand on n'aime pas, on le dit 11 fois !
  • 8/10 croient ce que disent les autres (donc les forums etc) contre seulement 2/10 qui croient la pub.
Une bonne raison de faire attention à ce que les autres pensent et disent de vous.
Ces chiffres restent des chiffres, et ont peut-être changé entre temps, mais la tendance reste : nous avons plus tendance à critiquer qu'à complimenter, c'est bien connu. Et nous regardons la publicité un peu de travers, préférant faire confiance à nos compatriotes les humains. Et nos compatriotes critiquent tout. Bref, vous suivez.

Les entreprises ont beau donner l'image qu'elles souhaitent donner... cela ne suffit plus. L'image d'une entreprise n'est pas donnée QUE par son site internet. C'est pourquoi de plus en plus d'entreprises ont besoin d'acteurs extérieurs comme les community manager, chargés de l'e-réputation.

La société de l'apparence

Soigner son e-réputation, c'est soigner son image. Dans la vie réelle, tout le monde le fait. Et comme le monde est aujourd'hui hyper connecté, que vos futurs employeurs déchiffrent les profils Facebook, etc, il vaut mieux faire attention.

Au fait : il n'y a pas que les entreprises qui soient concernées. Tout le monde devrait surveiller son e-réputation. La CNIL entend sensibiliser les jeunes aux traces qu'ils laissent sur le web. Peut-être que la campagne "Je publie je réfléchis" aura son petit effet.

Un pouvoir illimité

Nous sommes dans une société où il faut se contrôler. Contrôler son image, sa réputation, ses paroles. Sur internet, il faut certainement redoubler d'effort, mais pourquoi ?

Parce que sur Internet on a tous les pouvoirs. C'est trop facile, et c'est trop risqué. On a le pouvoir de tout dire, de tout montrer, d'aller où on veut... Les mineurs n'ont qu'à cliquer sur un bouton pour certifier qu'ils ont plus de 18 ans. Ne parlons pas des jeunes enfants qui ne font pas encore bien la différence entre ce qui est réel, et ce qui ne l'est pas.

Internet, c'est un monde sans frontières. Il suffit d'en prendre conscience.

Dans un monde virtuel tel que l'Internet, on a aussi l'impression d'être anonyme. On peut jouer comme on veut, avec soi-même, avec les autres. C'est sûr que contrôler son image, c'est aussi le pouvoir de donner une fausse image de soi.
Mais si on veut craquer complètement pas de problème : on s'invente un pseudo. Je connais des personnes qui sont sur Facebook sous un nom complètement farfelu. Personne ne peut les trouver, ce sont eux qui vont chercher leurs amis. Aucun risque qu'on ne les identifie.

Mais il y a anonyme et anonyme. En donnant votre adresse e-mail, même sous un faux nom et une fausse ville de résidence, vous n'êtes pas si anonyme. Sur Internet, on a le pouvoir, mais Internet a aussi beaucoup de pouvoir et de puissance. Il est plus fort et plus futé qu'on ne le croit...

Liens : Internet sans crainte et e-réputation, sur le blog de Weborganique Référencement

1 commentaire:

Florian a dit…

Tu as raison de signaler que même sous une fausse identité on peut retrouver une personne.
En règle générale il faut indiuer une adresse email pour s'inscrire à un service en ligne.
Quand on a trouvé l'email, on est plus très loin de la vraie identité